30 Rock
Amicalement ennemi
Transcript by Mamynicky - Posted on HypnoSeries
© NBC.
Dans la salle des scénaristes, Liz s’aperçoit que personne ne l’écoute, ils sont tous attirés par le décolleté de Derie.
Liz : Bon, on a pas mal à faire aujourd'hui, les gars. On a quelque chose pour la 1ere page ? Je pense qu'il faut changer cette blague sur Donald Trump... - Parce que Donald Trump a été mangé par un lion ce matin sur la station spatiale internationale. - Quelqu'un m'écoute ? D'accord, Cerie, plutôt que de t'occuper des scripts, tu peux organiser ces vidéos ?
Cerie : D'accord.
Juchée sur l’escabeau, Cerie monopolise à nouveau l’attention.
Liz : En fait, pourrais-tu me chercher un thé chai en bas ?
Cerie : D'accord. Où sont mes chaussures ?
Liz : Non, vas-y. Vas-y pieds-nus ! Laisse tes chaussures.
Cerie : D'accord.
Frank : Il faut changer cette blague sur Trump.
Dans les couloirs du studio.
Kenneth : Monsieur Jordan.
Tracy : Quoi de neuf, Ken ?
Kenneth : J'ai lavé votre voiture comme vous vouliez. Et j'ai ce sigle "Bébé à bord" que vous vouliez à l'arrière.
Tracy : Merci, Ken. Bon boulot.
Kenneth : C'est mon plaisir et mon travail, monsieur. Peu importe ce dont vous avez besoin, demandez.
Tracy : Mais je veux que tu saches quelque chose. Toi et moi, ça ne sera pas une rue à sens unique. Parce que je ne crois pas aux rues à sens unique. Ni entre les gens, ni quand je conduis.
Kenneth : D'accord.
Tracy : Donc voilà un conseil que j'aurais voulu qu'on me donne à ton âge. Vis chaque semaine comme un prédateur.
Des éclats de rire sortent de la salle des scénaristes.
Liz : Excellent, les gars. Bon vieux Stan. Joyeux anniversaire, Stan. Très bien, on a presque fini. Faisons une pause. Vous voulez faire une minute de danse ?
Toofer : Bonne idée.
Frank : Fais tourner ça, Toofer.
L’équipe se trémousse, Jack arrive ce qui calme tout le monde sauf Frank et Liz qui ne l’ont pas vu.
Frank : Ouais, secoues-moi ça ! Sens la musique.
Jack : Bonjour
Liz : Monsieur Donaghy !
Jack : Non, je vous en prie... finissez votre danse.
Liz : On faisait juste une petite pause. Et nous aimons tous la musique de "Chamillionaire".
Jack : Je vois. Si ça ne vous fait rien, j'observerai d'ici.
Liz : Ah bon ? Pourquoi ?
Jack : Connaissez-vous "Six Sigma" ?
Frank : Ouais, c'est un genre de G.I. Joe.
Jack : Frank, c'est ça ?
Frank : Oui, monsieur.
Jack : Frank... "Six Sigma" est l'élite des formations de cadres. Pour maîtriser ses concepts de base, il faut affronter une conférence de 5 jours dans un hôtel Sheraton. "Six Sigma" dit qu'un directeur doit comprendre chaque aspect du business qu'il (ou elle) dirige.
Liz : Ce qui veut dire ?
Jack : Je serai là tous les jours. En immersion. Donc continuez à travailler et faites comme si je n'étais pas là.
Liz : D'accord Reprenons la parodie commerciale de Toofer. On recherche un nom de céréales plus drôle. Les meilleures options jusque là sont : "paquet de tristesses au miel", "tonneau d'avoine", et "Swaztik zéro".
Toofer : "Lupus aux fruits".
Jack : Non.
Stripper : "Remue-raisin".
Frank : "Pépites de pets".
Jack : Désolé. C'est vraiment génial.
Liz : D'accord, réfléchissons encore une minute. "Mini canons givrés".
Frank : "Bâtards chanceux" ?
Jack : Si ça ne vous fait rien, je crois qu'on a tous bien rigolé avec pépites de pets, donc pourrait’on continuer, s'il vous plait.
Liz : Chaque jour, hein ?
Un jour plus tard.
Cerie : Vous voulez du café ?
Frank : Oui.
Jack : Je faisais quelques recherches sur "comedy". Et je suis tombé sur le dessin animé "Dilbert". C'est assez bon. Et je me demandais si on ne pouvait pas faire ça.
Liz : Faire quoi ?
Jack : "Dilbert".
Le lendemain.
Cerie : Vous voulez du café ?
Frank : Oui.
Jack : Non, non, non, vous ne pouvez pas dire ça. Jeb Bush est un ami à moi.
Frank : Je devrais mettre qui ?
Jack : Sean Penn. Non, Barbra Streisand. Il tire. La fille tombe dans l'eau.
Le surlendemain.
Cerie : Vous voulez du café ?
Jack : Alors, il se retourne pour aller la chercher. Rappelez-vous, c'est le black-out. Le bateau heurte quelque chose de dur. Et on entend un genre de... Et Brokaw dit : "Vas-y. Ne te retourne pas". Bon...je ne suis pas écrivain, mais il y a peut-être un sketch là-dedans.
Un nouveau jour au 30 Rockefeller Plaza
Liz : Salut, quoi de neuf ?
Pete : Est-ce que Donaghy va encore être là aujourd'hui ?
Liz : Probablement.
Pete : Tu dois lui dire quelque chose. Vous n'avez rien terminé.
Liz : Vraiment ? Tu ne penses pas que son idée de commencer avec des slogans, et de travailler à reculons va aboutir ?
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Jack : "Zut pour vous, Mc Gullicuty." "Qui a commandé les saucisses ?" "Bip bip !" "Ribby ribby !"
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Liz : En ce moment, Frank écrit une ébauche sur "Bip bip, ribby ribby."
Pete : Tu dois vite parler à Jack, ou tes auteurs vont se révolter.
Liz : Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? C'est notre patron. Moi, essayant de dire à Jack quoi faire, ce serait comme si tu essayais de diriger... - Lequel de tes gosses te fait peur ?
Pete : Kyle. Kyle. Si fort.
Cerie qui vient d’entrer dans le bureau enlève sa veste. Elle est vêtue d’un short très court et d’un bustier.
Liz : Bon sang !
Pete : C'était une veste.
Liz : C'est bon, Il faut que je lui parle de ses vêtements. Elle ne peut pas s'habiller comme ça.
Pete : Si, elle peut. Les gens aiment sa façon de s'habiller.
Liz : Voyons, ça vous déconcentre et c’est déplacé.
Pete : Tu es déplacée, idiote, avec ta tronche stupide !
Liz : Allons.
Pete : Liz, écoute, écoute, écoute. Regarde-moi. Regarde comme je suis chauve. Regarde ma vie. Je t'en prie, laisse-moi au moins ça.
Liz : Pete, non, voyons ! Je vais lui parler.
Pete : Parle à toi même !
Tracy arrive à l’accueil.
Tracy : Kenny, mon garçon. Quelle est ta fréquence, Ken ? J'ai besoin que tu me prennes un déjeuner.
Kenneth : Bien sûr. Qu'est-ce que je vous prends ?
Tracy : Je veux des tortillas.
Kenneth : Bien Oui monsieur.
Tracy : Du stade des Yankees.
Kenneth : Oui, monsieur !
Manager : Répétition générale pour les gaffes des Nations Unies.
Liz : Cerie. J'ai besoin de te parler de quelque chose. Tu as une seconde ?
Cerie : Bien sûr.
Liz : D'accord, ça va paraître bizarre, mais, heu...tu dois porter un soutien-gorge.
Cerie : Non, ce n'est pas la peine. Ils tiennent, en quelque sorte, tout seul.
Liz : Oui, d'accord. Ce que je dis, c'est qu'il faut que tu portes un soutien-gorge au boulot si tu veux être prise au sérieux dans cette entreprise.
Cerie : Non, mais je ne veux pas vraiment travailler dans la télévision. Pour ma carrière, je me marierai avec un riche et je dessinerai des sacs à main.
Liz : Le truc, c'est que la façon dont tu t'habilles incommode certaines personnes au bureau.
Cerie : Vraiment ? Qui ?
Pete : Pas moi !
Liz : Je pense que c'est principalement moi, qui ai un souci avec ça.
Cerie : Parce que vous avez un problème avec votre physique ?
Liz : Non, ce n’est pas ça.
Cerie : Bien, parce que j'allais dire que vous avez encore un beau corps.
Liz : Merci, mais on ne parle pas de moi.
Cerie : Comment vous habilliez-vous avant d'être mariée ?
Liz : Je ne suis pas mariée, Cerie.
Cerie : Je ne sais pas pourquoi, je pensais que vous aviez environ 3 enfants.
Liz : Non. Jamais mariée, pas d'enfants.
Cerie : Parce que quelquefois, vous avez comme des tâches de nourriture sur votre chemisier. J'ai supposé que c'était des enfants.
Liz : Tu sais quoi ? Oublie ce que j'ai dit. T'es super comme ça.
En entrant dans son bureau, Liz découvre toute l’équipe qui l’attend.
Liz : C'est mon anniversaire ?
Toofer : Tu dois faire sortir Donaghy de la pièce.
Liz : Les gars, pour nous, en tant que groupe, ça ne sent pas très bon.
Frank : Allez, il nous étouffe. Je ne peux pas être moi-même avec lui ici.
Stripper : Ouais, Tracy répète en ce moment même la meilleure chose qu'on a faite cette semaine.
Il montre Tracy sur le moniteur.
Tracy : Bip bip ! Ribby ribby !
Liz : D'accord.
Jack arrive en sifflotant dans la salle des scénaristes.
Liz : D'accord. Je vais m'occuper de ça.
Stripper : Merci, Liz.
Liz suit Jack et ferme la porte.
Liz : Bonjour, Monsieur Donaghy.
Jack : Désolé, je suis en retard. J'étais à un déjeuner pour les 60 ans d'Ann Coulter.
Liz : Oui. C'était vraiment génial de vous avoir ici ces derniers jours...
Jack : C'était génial pour moi aussi. Etre entouré de toute cette créativité. Je vais vous dire, au début, honnêtement je pensais que ça serait une corvée, mais maintenant... J'ai une idée pour vous. Des singes sénateurs. On ouvre sur le Capitole...
Liz : Vous ne pouvez plus être ici !
Jack : Comment ?
Liz : Ca ne fonctionne pas. Vous rendez tout le monde dingue. Et, d'accord, maintenant vous pouvez me virer, et je retournerai enseigner l'impro aux personnes âgées.
Jack : Pourquoi est-ce que je voudrais vous virer ? Ça va. "Six Sigma" apprécie les communications directes et honnêtes entre collègues, donc... Merci, Liz.
Liz : De rien.
Jack : Je vais... monter maintenant.
Liz : D'accord, merci d'être si compréhensif.
Jack : Il n’y a pas de quoi.
Kenneth arrive trop tard au stade des Yankees mais il ne veut pas s’avouer vaincu et se met en devoir d’escalader le portail. Sa cravate s’agrippe au grillage. Il demande de l’aide à un rat.
Kenneth : Non. Je ne vous décevrai pas, monsieur. Va chercher de l'aide, ma fille.
Liz se présente au bureau de Jack, mais il est absent.
Liz : Salut, Jonathan, j'ai laissé un tas de messages pour Jack, mais je n'ai pas eu de retour. Savez-vous s'il les a eus ?
Jonathan : Monsieur Donaghy est très occupé.
Liz : J'ai vraiment besoin qu'il approuve ce budget.
Jonathan : Je suis désolé. Il est à l'étranger jusqu'à la fin de la semaine.
Kenneth masse les pieds de Tracy dans la loge de ce dernier.
Tracy : Tu veux connaître une autre clef du succès ?
Kenneth : Oui, Monsieur Jordan.
Tracy : Habille-toi chaque jour comme si tu allais être assassiné dans ces vêtements. T'as fait du bon boulot l'autre jour avec ces tortillas, mais j'ai besoin de toi pour quelque chose d'une autre nature. Es-tu d'accord pour dire que la liberté d'un homme existe seulement quand il est libre de poursuivre ses désirs ?
Kenneth : Oui, je suppose.
Tracy : Ce qui veut dire que quand la loi est en conflit avec nos désirs, alors on doit agir en dehors de la loi. Tu me suis ?
Kenneth : Sinon, nous ne serions plus libres.
Tracy : Maintenant, j'ai une mission pour toi.
Cerie est fière de montrer à Liz sa mini-robe transparente qui laisse voir son soutien-gorge rose.
Cerie : Liz ! J'ai suivi votre conseil. Je porte un soutif.
Liz : C'est super, Cerie.
Jonathan : Liz, puis-je vous parler une seconde ?
Liz : Bien sûr. Que se passe-t-il ?
Jonathan : Monsieur Donaghy est très contrarié du fait que vous l'ayez banni de la salle des auteurs. Il veut que vous vous excusiez.
Liz : Vraiment ?
Jonathan : Mais quand vous le ferez, vous devez agir comme si c'était votre idée. Il ne doit pas savoir que je vous l'ai dit. Mais il vous a envoyé ici pour me dire de m'excuser.
Jonathan : Exactement. Je vous ai noté pour 3H. Cette conversation n'a jamais eu lieu.
Manager : Jenna, préparez-vous, s'il vous plaît, pour "Qui veut manger un dictionnaire ?"
Pete passe devant le bureau de Kenneth vide.
Pete : Où est Kenneth ?
Kenneth est parti en mission pour Tracy. Il entre dans un immeuble délabré, dont tous les murs sont tagués. Il est nerveux.
Une voix : Qui est là ?
Kenneth : C'est Kenneth de NBC. Je suis là pour le ramassage de Qiang Deng. Bonjour, messieurs. Merci mon dieu, de l'air conditionné. Que signifie ce tatouage ? Quand je suis nerveux, je pose un tas de questions. Avez-vous une salle de bains que je pourrais utiliser ? Vous avez tous des ongles longs. Vous louez tous cet endroit, ou vous êtes propriétaires ? C'est un drôle de poisson. C'est quoi ça, un couteau à pamplemousse ? Avez-vous un portable ? C'est quoi votre plan ?
Pete accompagne Liz jusqu’à l’ascenseur. Liz est convoquée chez Jack.
Pete : Ce truc des excuses est intéressant.
Liz : Même pour un truc normal, je déteste monter dans le bureau de Jack. J'ai toujours l'impression d'entrer dans l'étoile de la mort. Je m'attends à voir des soldats de l'alliance. Je te le dis, si Donaghy me fait ça, je m'enfuis.
Pete : Ca va aller... Capitaine Needa.
Liz : Non, le Capitaine Needa meurt. Il meurt !
Kenneth revient sur son vélo, en chantant, il transporte un sac dans lequel nage un poisson rouge.
Kenneth : ♪♫♫ There's no business like show business *
♪♫♫ Like no business I know
♪♫♫ Everything about it is appealing *
♪♫♫ Everything the traffic will allow *
♪♫♫ Nowhere can you get that special feeling *
♪♫♫ Than when you're stealing that extra bow ♪♫♫
Liz se fait toute petite en entrant dans le bureau de Jack.
Jack : Que puis-je faire pour vous ? Je prends un hélicoptère dans 15 minutes.
Liz : Monsieur, je voulais juste vous dire... je suis désolée si je vous ai blessé l'autre jour, quand je vous ai demandé de sortir de la salle des auteurs.
Jack : C'est absurde. Complètement inutile. Je n'y ai même pas repensé.
Liz : D'accord, bien, parce que vous savez, les auteurs vous voient comme un directeur...
Jack : S'il vous plaît, de l'eau a coulé sous les ponts. Arrêtez de vous inquiéter et retournez au travail.
Liz se dirige vers la porte.
Jack : Evidemment, je peux comprendre que vous pensiez m'avoir blessé. Personne ne veut entendre que les gens ne vous aiment pas.
Liz : Quoi, non ? Non, ce n’est pas du tout ce que j'ai dit. Je n'ai jamais dit que les gens ne vous aimaient pas. Ce n'est pas vrai.
Jack : Donc, les gens m'aiment bien ?
Liz : Oui, les gens vous aiment bien.
Jack : Vous m'aimez bien ?
Liz : Bien sûr. Je vous aime bien. Jack.
Jack : Vous savez ce que j'aime chez vous ? Vos yeux. Vous avez ces yeux noirs de requin. Vous savez ? Très intenses.
Liz : Merci.
Jack : Quoi qu'il en soit...
Tracy et Kenneth mettent le poisson dans l’aquarium que Tracy a fait livrer dans sa loge.
Tracy : Bon boulot, mon garçon. Ce truc qui manque et qui est parti dans le système d'eau publique, on est pas au courant.
Kenneth : Pigé.
Tracy : J'ai encore une petite commission pour toi. Demain, c'est mon anniversaire de mariage, et j'avais presque oublié. Mais qu'est-ce que je t'ai dit sur les secrets d'un bon mariage, et sur le fait de le conserver, Kenneth ?
Kenneth : Bien écouter, faire des cadeaux, et s'occuper du vaginou.
Tracy : Ca, c'est mon gars ! Voilà pourquoi je veux que tu ailles voir mon bijoutier.
Sur le plateau
Jack : Bonjour, Liz.
Liz : Bonjour, Monsieur Donaghy. Comment allez-vous ?
Jack : Bien, merci. Je me suis souvenu combien vous étiez fan du rappeur Chamillionaire.
Liz : Parce que je dansais avec Frank ? Oui. J'adore Chamillionaire.
Jack : Il passe justement au Webster Hall ce week-end, et j'ai des places VIP et un laissez-passer backstage. Vous pourriez emmenez les auteurs ou une amie. Peu importe. Amusez-vous. Vous le méritez.
Liz : Merci. C'est très prévenant.
Jack : Je pense que les collègues doivent avoir de bons rapports personnels. Nous avons fait quelques faux pas, mais on a mis tout ça derrière nous. Et j'aimerais que nos rapports soient... amicaux.
Liz : Absolument. Oui, moi aussi. Je n’arrive pas à croire que des places pour Chamillionaire soient disponibles.
Jack : Bien. A bientôt.
Manager : Josh en scène, s'il vous plaît, pour l'homophobie de La Haye.
Pete : C'était à propos de quoi ?
Liz : Je parlais juste à mon "pote" Jack Donaghy.
Pete : Ton pote, vraiment ?
Liz : Oui, il veut qu'on soit amis. Il m'a donné des places pour Chamillionaire. Et il m'a même fait ça.
Pete : Avoir Jack de ton côté peut te rendre la vie plus facile. C'est bon pour tout le monde qu'il soit ton ami.
Liz : Je sais, mais c'est si bizarre. C'est comme cette scène où on voit la tête de Dark Vador sans son casque, et qu'on se dit, "Oh ! C'est un être humain !" Faut que je loue de nouveaux DVD.
Pete : Est-ce qu'on tourne en rond ?
Liz : Ouais. Je te suivais.
Pete : Je te suivais aussi.
Liz : Je vais chez le costumier.
Pete : D'accord, une bonne promenade-causerie.
Le costumier fait essayer une robe moulante à Cerie.
Liz : Lee, puis-je vérifier les costumes pour l'ouverture ?
Lee : C'est redoutable.
Cerie : Salut, Liz.
Liz : Cerie, sérieusement, enlève ça. Et vous, arrêtez de l'encourager. Vous êtes un permissif. Tu dois t'habiller comme si t'avais un travail. Et comme si tes parents t'avaient élevée dans un genre de tradition religieuse américaine basée sur l'humiliation. Voilà.
Cerie : Je peux rendre ça sexy. A moi de vous choisir quelque chose qui, je pense, vous ira.
Liz : Je ne suis vraiment pas une personne "fashion".
Cerie : Vous allez porter ceci.
Liz : Allons, non.
Cerie : Je suis sérieuse. Cette couleur serait incroyable sur vous. Et vous faites une taille 4, n'est-ce pas ?
Liz : Vous êtes adorable.
Liz frime dans sa nouvelle toilette, en se rendant à la salle des scénaristes.
Liz : Salut, les gars, quoi de neuf ?
Pete : Mon dieu ! Qu'est-ce que tu portes ?
Frank : Tu vas me rendre gay.
Liz : C'est une blague, évidemment. Je porte ça pour blaguer ! Un tas d'auteurs comiques qui ne saisissent pas une blague, seigneur.
Frank : Je viens de vomir dans ma bouche.
Liz : J'ai dit que c'était une blague !
Liz s’enferme dans son bureau en claquant la porte.
Plus tard, pause dans la salle des auteurs. Un livreur apporte des pizzas.
Frank : Bouge-moi ça, Craig !
Craig : Je crois que je fais une attaque.
Liz : Excellent, posez les ici. merci.
Frank : Pizza !
Liz : Merci monsieur.
Toofer : Liz, on peut manger ça sur la terrasse ?
Liz : Je ne sais même pas comment y aller. Et on n’y est pas autorisés.
Toofer : Si, les gens du "Today Show" y mangent tout le temps.
Liz : Vraiment ? Même Ann Curry ?
Jack fait visiter ses locaux à deux personnes.
Jack : Je vous montre le studio dans une minute, mais d'abord, voici l'endroit où mes auteurs écrivent. - Ne faîtes pas attention à l'odeur. - Sérieusement, depuis que Tracy est arrivé, le spectacle est en hausse. On rabat le public mâle, et on rassemble efficacement les retardataires.
Toofer : S'il te plaît, Liz, laisse-nous manger dehors.
Liz : Tu sais quoi ? Je vais demander à Jack. Il nous laissera manger dehors. Lui et moi, on a une vraie relation amicale.
Frank : Ils n'ont pas apporté de sodas.
Pete : J'appelle Kenneth.
Kenneth n’est pas à son bureau.
Pete : Sérieusement, où est Kenneth ?
Kenneth est dans un restaurant, en compagnie d’une jeune femme à qui il offre un gâteau.
Kenneth : Joyeux anniversaire, Madame Jordan. Excusez-moi, avez-vous des nouilles au beurre ?
Liz rejoint Jack qui discute avec deux Messieurs dans le couloir
Jack : Désolée d'interrompre. On peut manger notre pizza à l'extérieur ? Parce que les gars du "Today Show" mangent sur la terrasse tout le temps, et depuis qu'on est les meilleurs potes, peut-être me ferez-vous une faveur en me filant la clef. Ce type, c'est le meilleur. Il est super, il m'a eu des places pour Chamillionaire. Vous aimez Chamillionaire ? Peu importe, Jack balance. Ce gars : A+.
Gêné, Jack attire Liz plus loin. L’équipe écoute et surveille du coin du couloir.
Jack (chuchote): Excusez-moi un moment. Je suis désolé pour ce qui va se passer maintenant. Sachez que je ne le pense pas vraiment.
Liz : Quoi ?
Jack (élève la voix): De quel foyer social sortez-vous pour oser me parler comme une femme de plombier devant Ron Gordon et Bob Overmeyer ?
Liz : Je ne sais même pas qui sont ces gars.
Jack : Vraiment ? Votre ignorance était évidente quand vous vous êtes dandinée vers moi avec votre bouche pleine de nourriture graisseuse, et que vous m'avez appelé par mon prénom, devant ces messieurs de Fairfield. C'est Fairfield, dans le Connecticut, Lemon. Le quartier général de GE. Mais comment sauriez-vous ça avec vos quasi-40 années d'éducation publique et vos visionnages de shows télé ? Si vous faîtes encore un tour de force amateur comme celui-là, je vous fais écrire des articles sur le football si vite que ça rendra votre tête inexplicablement petite.
Frank : Bon sang.
D’un claquement de doigt, Jack renvoie les auteurs qui ne se font pas prier. Ron Gordon et Bob Overmeyer S’éloignent.
Jack (chuchote): Désolé, désolé, désolé.
Liz : Je croyais qu'on était amis.
Jack : J'ai dit qu'on était amicaux.
Liz : Je ne vous aime plus.
Jack : Je ne vous crois pas. Allez-y doucement sur la pizza.