30 Rock
108-The Break Up
Transcript by mamynicky - Posted on HypnoSeries
© NBC.
Liz rentre chez elle. Dennis bricole.
Dennis : Salut, bébé.
Liz : Qu'est-ce que tu fais ?
Dennis : Je vais mettre une télé sur ton mur. Je n'ai pas trouvé de clous.
Liz : Donc tu fais neuf trous dans mon mur ?
Dennis : Ça c'est pour les étagères, idiote. La télé sera là. Ce sera magnifique. Comme à l'hôpital.
Liz : Je ne veux pas de télé comme à l'hôpital. Je ne veux pas d'étagère... A qui est ce cheval ?
Dennis : C'est le danois de mon cousin Teddy. Je le garde pendant quelques semaines. Teddy s'est cassé la cheville en fuyant des noirs qui lui tiraient dessus.
C'est important de dire que les voyous étaient noirs ?
Dennis : Ça n'était pas des voyous, c'était des flics.
Liz : Pourquoi n'as-tu pas dit qu'il fuyait des flics ?
Dennis : C'est toi qui est assez raciste pour supposer que ce n'était pas des flics.
Liz : Tu sais que je suis allergique aux chiens.
Dennis : Les allergies, c'est psychologique.
Liz va dans sa chambre, Teddy, la jambe dans le plâtre, est allongé sur son lit.
Teddy : Salut.
Liz : C'est qui ça ?
Dennis : C'est Teddy.
Liz : Dehors. Je veux que tu t'en ailles !
Dennis : Tu ne peux pas me mettre dehors. Je t'aime !
Liz : Prends tes affaires et tire-toi. Ça suffit.
Dennis : Tu ne peux pas faire ça. J'ai le droit de squatter.
Liz : C'est quoi alors : tu m'aimes ou t'as le droit de squatter ?
Dennis : Je ne vois pas pourquoi l'un irait sans l'autre !
Liz se confie à Jenna en prenant un café
Jenna : Merci. Liz, enfin. Il était temps que tu rompes avec lui. C'est un pauvre type.
Liz : Ne dis pas ça. Tu sais, il a de bons côtés.
- - - - - - - - - - - -
Dennis : Salut. J'ai des donuts.
- - - - - - - - - - - -
Dennis : Quoi de neuf, ma belle ? J'ai fait du chili.
- - - - - - - - - - - -
Dennis : Tu veux... commander des pizzas ?
- - - - - - - - - - - -
Liz : Je suppose que c'était principalement la bouffe. Mais il était toujours gentil avec moi.
Jenna : Ça va aller. Pleure un bon coup, frangine.
Liz : Je ne pleure pas. Je suis allergique à ce stupide danois. Ce truc m'a léché les yeux ce matin.
Jenna : Attends une minute. Dennis et le chien sont encore dans ton appartement ?
Liz : Je lui ai donné une semaine pour trouver un autre endroit. On a vraiment rompu.
Jenna : Si c'est vrai, je t'emmène célébrer ça. Une nuit entre filles. On rencontrera de nouvelles personnes.
Liz : Tu veux dire, comme en discothèque ?
Jenna : Bon sang.
---- Générique ----
Dans le bureau de Jack. Liz entre, un mouchoir à la main.
Jack (au téléphone) : Quand est-ce qu'on se revoit ? - Qu'est-ce que tu portes ? - Une robe noire. - Bas noirs ? - Un enterrement. - Désolé. Laisse-moi te rappeler dans une heure, salut.
Jack : Pourquoi pleurez-vous ? Les Liberties ont encore perdu hier soir ?
Liz : Je ne pleure pas. J'ai des allergies.
Jack : C'est psychologique, Lemon. J'avais une sévère allergie aux arachides. Et maintenant, vous voyez. - Comme cet appel le laisse entendre, je vois une femme en ce moment.
Liz : Qui est cette chanceuse ?
Jack : Disons que c'est une afro-américaine membre de l'administration Bush.
Liz : Vous fréquentez Condoleeza Rice ?
Jack : Je ne suis pas autorisé à le dire. C'est une intellectuelle, tout comme vous. Ce n'est pas dans mes habitudes et j'ai besoin de vos conseils. On a eu du mal à se voir dernièrement. Elle voyage beaucoup.
Liz : Elle doit avoir du mal à avoir du réseau si près des basques du président.
Jack : Je choisis d'ignorer cette remarque puisque vous êtes impie, et une"Clintonienne" au regard froid. Je voudrais lui offrir quelque chose de personnel. Vous pensez qu'elle préférerait cette belle sacoche, qui dit "Tu es une femme d'exception et je te respecte", ou... ces dessous pour dames avec boutons et ouvertures partout ?
Liz : La sacoche !
En studio, Tracy est travesti en femme.
Frank : Je vois.
Manager : Jenna en scène, s'il vous plaît.
Frank : C'est pas mal. Je pense que les nichons devraient plus remuer.
Tracy : Comme ça je pourrais dire : "Rodney, ne m'oblige pas à venir te frapper avec un de mes boom-booms !"
Toofer : C'est épouvantable.
Tracy : C'est quoi ton problème ?
Toofer : C'est humiliant pour un noir de se travestir.
Frank : Tout le monde aime les mecs en robe. C'est là que Bugs Bunny est le meilleur.
Toofer : Frank, il y a pas mal de choses sur la culture noire américaine que les blancs ignorent. Et le travestissement en fait partie.
Tracy : Peu importe. J'ai déjà fait ça. "Grand-mère hallucine", a fait 96 millions de dollars.
Toofer : Ce déguisement est un moyen pour les blancs de te castrer et te rendre inoffensif. On se serait jamais rabaissé comme ça dans "Black Frasier".
Josh : "Black Frasier"? Je ne connais pas " Black Frasier ".
Tracy : C'était énorme, sur "BET". Tous les jeudi soir vers 21H-21H15.
Toofer : Penses-y, Tracy. Les meilleurs comédiens noirs américains refusent de se travestir. Chris Rock ne le fait pas, docteur Cosby non plus.
Tracy : Bernie Mac ne le fait pas parce qu'il est moche comme tout. Oublie-ça. Je ne porterai pas cette robe. C'est préjudiciable.
Frank : Merci beaucoup. Qu'est-ce que je fais de ce sketch ?
Josh : Je vais le faire. Mes parents m'ont élevé comme une fille pendant dix ans. Je vous l'ai déjà dit.
Sur le plateau, la fin de l’enregistrement.
Tracy : C'était notre spectacle de ce soir ! A la semaine prochaine ! Bonne nuit!
Liz : D'accord, on va y réfléchir.
Toofer : Très bien, à bientôt.
Jenna : Lundi soir, c'est la soirée entre filles. Je passe te prendre à 21H30. Je connais cette boîte-karaoké ou tu peux avoir une pédicure en chantant.
Liz : Jenna, je n'irai nulle part. S'il te plaît, plus de karaoké. Pas après notre dernier duo.
Jenna : ♪♫ "When I'm right here, you need to be here. Not here" ♪♫. C'est embarrassant.
Liz : D'accord.
Plus loin, Jack est au téléphone.
Jack (au téléphone): Je n'ai pas dit ça. J'ai dit que tu étais une femme magnifique. Tu devrais essayer quelque chose de différent avec tes cheveux.
Liz : Regarde ça. Je crois que Jack sort avec Condi Rice.
Jenna : Mon dieu, c'est énorme !
Jack (au téléphone): Je n'ai jamais parlé d'appareils dentaires. Je parlais de facettes en porcelaine.
Technicien : Mon pote, ce personnage de Shamanda était le meilleur ce soir. C'était quoi la réplique ? Redis-la.
Josh : "Rodney ! Ne m'oblige pas à venir te frapper avec mes boom-booms !"
Furieux, Tracy arrête Toofer.
Tracy : Tu m'as grillé ! Il n'y a rien de mal à ce qu'un noir porte une robe. Eddie l'a fait, Martin l'a fait, Jamie Foxx, Flip Wilson. Whoopi Goldberg le fait tous les jours !
Tu m'as piqué une idée ! "Shamanda" aurait pu devenir un film !
Liz : Tu vas devoir écrire quelque chose de génial pour lui, avant que ça devienne un problème.
Toofer : Je ne sais même pas quoi écrire pour un type comme lui.
Liz : Alors, écris quelque chose avec lui.
Salle des scénaristes
Tracy : Notre comédie doit rendre les gens plus qu'hilares. Elle doit les faire réfléchir. Je veux montrer un miroir de la société, et gagner le record du monde du plus grand miroir.
Frank : Il a absolument raison.
Tracy : Faut que ça saigne !
Toofer : J'ai une idée de sketch que tu pourrais aimer. Toi et Jenna, vous jouez des mutants de la terre perdue qui essaient d'obtenir un emprunt.
Tracy : Quoi ?
Toofer : Pour pouvoir ouvrir une crêperie appelée "Mu-tant".
Tracy : Est-ce que t'es noir ?
Liz attend Jenna dans la rue. Son téléphone sonne.
Liz : Jack, tout va bien ?
Jack : Je sais pourquoi les choses sont si difficiles avec mon amie.
Liz : Je suis dans la rue. Je vous entends à peine.
Jack : Elle me trompe. Il y a un autre homme dans l'histoire.
Liz : Vous en êtes sûr ? Elle a l'air d'une femme honnête.
Jack : Je sais ce que je sais. La prochaine fois que je vois Putin, je lui défonce les dents.
Salle des scénaristes
Toofer : Le voilà ! "Ique - Suffixe qui peut être utilisé pour prendre la place de n'importe quoi".
Tracy : Là, tu deviens chef-ique.
Frank : Vous savez qui aimerait cette discussion ? Mon grand-père raciste.
Tracy : Je croyais qu'écrire avec toi serait comme écrire entre frères. On ne parle même pas la même langue.
Toofer : C'est vrai. Je parle anglais.
Frank (a appelé son grand père pour lui faire entendre la dispute): Écoute.
Tracy : Qui t'a élevé ? Avec ton pantalon convenable. Utilisant un portefeuille. Buvant chez "Starbucks". Et ça, c'est quoi ?
Toofer : C'est mon groupe de chorale d'Harvard, "Les Crocodillos". J'avais un solo dans "Like A Prayer".
Tracy : Où est ton héritage ? Mon frère ! Mon pote ! Mon n...
La fin de la phrase est couverte par le bruit d’un aspirateur.
Jenna rejoint Liz dans le bar.
Jenna : Salut, désolée d'être en retard.
Liz : Dieu merci, tu es là. Cet endroit me fait flipper. Je ne peux pas faire ça.
Jenna : Tu vas assurer. Ils sont mignons. Tu crois que ce sont des gars de Wall Street ?
Liz : Ouais, je pense qu'ils viennent de la société : "rendez-vous-viol, cocaïne-man et beuveries".
Jenna : Tu dois leur donner une chance.
Un homme : Excusez-moi. Ce siège est pris ?
Liz : Sérieusement, mec ? Faut-il que je déplace mon manteau ? Il y a quatre sièges vides là-bas.
Jenna : Tu ne pourrais pas être sympa ? Ce gars voulait te payer un verre.
Liz : Vraiment ? J'ai déjà un verre. Tu crois qu'il m'offrirait des morceaux de mozzarella ?
Jenna : C'est quoi ton problème ?
Liz : Je ne sais pas ! Je suis juste nerveuse et rouillée.
Jenna : Relax, sois toi-même. Puis-je avoir un martini, s'il vous plaît ?
Plus tard, un homme essaie de discuter avec Liz.
Liz : Il sait où se trouve Ben Laden ! Le Groupe Carlyle. Le Pipeline Unocal. L'assassinat d'Olof Palme. Un secret de polichinelle ! Ceux-là sont bons !
Un peu plus tard, dans un groupe.
Liz : Vous trouvez qu'elle ressemble à Jessica Simpson ? Mettez une perruque blonde à un furet et il ressemble à Jessica Simpson. Et en fait, Jessica Simpson vous trouverait vieux et grossiers. Bonne chance avec ça.
Encore plus tard.
Liz : Je ne pensais vraiment pas rencontrer quelqu'un ce soir, mais toi et moi on a tant de choses en commun. Tu as aussi de très jolis yeux. Salut !
Liz est au micro, sur scène.
Liz : ♪♫ "J'ai appris la vérité à 17 ans. L'amour est fait pour les reines de beauté. " ♪♫
Spectateur : Tu nous fais fuir.
♪♫ "Ces filles du lycée avec leurs sourires qui se marient jeunes et puis s'isolent. ♪♫"
Jenna entraîne Liz vers la sortie.
Liz : Je croyais que les bars fermaient à 4H.
Jenna : Non, à 11H30. Allons te mettre au lit.
Le lendemain, dans le bureau de Jack.
Jack : Voici Norman, des ressources humaines.
Liz : Bonjour.
Jack : Il m'a dit que Toofer a déposé plainte pour harcèlement contre Tracy.
Liz : Quoi ?
Tracy : Je vais devoir faire la formation "sensibilité".
Jack : Quel est le problème, Toofer ?
Toofer : Monsieur Jordan m'a appelé... le mot "N". (Nègre)
Jack : Et ?
Toofer : Et ça m'a offensé.
Liz : Parce que...
Toofer : C'est une insulte raciale.
Tracy : On se parle comme ça entre frères. J'essayais d'être amical.
Jack : Dans la dernière décennie, la communauté noire américaine, s'est ré-appropriée ce mot pour le priver de sa signification. N'essayez pas de dire ça à ma petite amie.
Liz : Je ne pense pas que Tracy essayait de t'offenser.
Tracy : C'est normal pour nous de l'utiliser. Tu peux m'appeler comme ça. C'est un terme affectif.
Toofer : Je n'essaye pas de causer des problèmes. Et j'avoue que j'apprécie ce que tu fais pour le spectacle. Je voudrais que tu sois mon frère, mon pote, mon n... (bruit d’aspirateur)
Jack : Cette réunion est ajournée.
Tracy : Ce n’est pas sympa, mon pote ! Tu pourrais aussi bien me descendre avec une lance à incendie.
Liz : C'est si odieux venant de toi !
Tracy : Je veux déposer plainte.
Plus tard, Dennis fait irruption dans la salle des scénaristes.
Dennis : Salut.
Liz : Dennis, qu'est-ce que tu fais ici ?
Dennis : J'emménage dans mon nouvel appartement. J'ai une dernière chose à te dire et ensuite je sortirai de ta vie pour toujours.
Tout le monde regarde Dennis qui lit une lettre.
Dennis : Chère Liz Lemon, bien que les autres femmes aient plus de nichons que toi, aucune n'a le cœur aussi grand. Quand je t'ai vue te préparer pour sortir pour te faire allumer par un tas de types hier soir, j'ai su que c'était fini entre nous et pour la première fois depuis le "World Series" en 86, j'ai pleuré. J'ai pleuré comme un stupide homo. Et si ça ne tenait qu'à moi, on serait ensemble pour toujours. Mais il y a un nouveau truc appelé "libération de la femme" qui vous donne le droit de choisir, t'as choisi de m'avorter, et je dois vivre avec. Ce soir quand tu rentreras, je serai parti. Je renonce officiellement à mon droit de squatter. Je t'aimerai toujours. Adieu et bonne chance. Je ne t'oublierai jamais.
Liz : Voilà pourquoi, nous ne sommes plus en couple.
Frank : Ce type est venu jusqu'ici mettre son âme à nu.
Cerie : Tu as un cœur de pierre ?
Liz : Je suis folle ? Ce gars est un désastre, non ?
Jenna : Je ne sais pas. Il est un peu "banlieue", mais tu as dit qu'il avait de bons côtés.
Liz : Il en a aussi des mauvais !
Jenna : Je dis seulement qu'après la soirée d'hier... ...ce n'est peut-être pas un mauvais choix.
Liz : Tu me dis de me remettre avec Dennis.
Jenna : Peut-être. Tu es auteur. Fais une liste de "pour et contre". Ça aide beaucoup. C'est comme ça que j'ai choisi un scooter plutôt qu'un vélo.
Jack (au téléphone): Tu dois admettre que tu as toujours du temps pour Tony Blair. Pour Bashar al-Assad. Mais jamais pour Jack Donaghy, et c'est un problème. - Vas-y, prends l'appel.
Jack entre dans les toilettes.
Jack : Salut Dennis, vous êtes passé dire bonjour à Liz ?
Dennis : Vous voulez dire la future-ex madame Dennis ? Elle m'a encore largué.
Jack : Désolé d'entendre ça.
Dennis : On essaie de rendre les gens heureux, mais ça ne marche pas tout le temps.
Jack : A qui le dites-vous.
Dennis : Vous ?
Jack : Je ne peux pas rentrer dans les détails. Quand on est tous les deux, c'est époustouflant... C'est vraiment obscène.
Dennis : Alors, quel est le problème ?
Jack : Elle bosse tout le temps. Elle voyage beaucoup, j'en ai mal à la tête. Voilà pourquoi je sors avec des filles de 20 ans.
Dennis : Laissez-moi vous parler des filles de 20 ans, mon ami. La moitié en ont 16. Vous voulez un conseil ? C'est dur pour des hommes comme nous de mettre notre égo de côté, mais si elle vaut le coup, vous faites en sorte que ça marche. C'est comme le chien de mon cousin Teddy. Parfois, il ne veut pas me lécher les pieds. Donc, je les cache pendant quelques jours, et quand il les voit à nouveau, il devient dingue. Jack, dans cet exemple, le chien, c'est Liz. Et moi, les pieds. Vous voyez ce que je veux dire ?
Jack : Je crois que oui.
Toofer et Tracy participent à une thérapie de groupe.
Animatrice : Chacun d'entre vous est ici parce qu'il a mal parlé à un collègue. Vous avez dû utiliser un des mots que j'appelle les mots "oh-oh". Tels que : "salope". "Pute". "Garce". "Pétasse". "Pédé". "Tantouse". "Sodomite". Le mot pour "noir" dans toutes les langues, "Nègre", "noir", "schwarz", "négro", "kam-an-sek". Quoi d'autre ? Quel autre terme ne doit-on pas utiliser ?
Un participant : Et "grosse boule puante" ?
Animatrice : Très bien. C'est très offensant.
Un participant : "Personne de couleur".
Animatrice : Je suppose, si vous le dites comme ça.
Tracy : "Petit travesti taiwanais qui m'a volé ma montre".
Animatrice : Oui ! Ces mots sont terribles. Aujourd'hui, nous allons apprendre à communiquer différemment. Et je voudrais commencer avec Tracy et James. Les gars... j'ai cru comprendre que vous aviez eu un désaccord hier. Résolvons-le. Tracy... que veux-tu dire à James ?
Tracy : Qu'il est mon frère. On est les deux seuls noirs du spectacle. On doit trouver un moyen de bosser ensemble. Comme l'a dit le professeur Martin Luther King : "j'ai une émotion".
Toofer : C'est docteur Martin Luther King, et il n'a pas eu d'émotion, mais un rêve.
Tracy : Ce mec porte du kaki. Oncle Tom, t'as rien pigé. Oncle Tom, t'as rien pigé.
Toofer : Tu ne peux pas appeler quelqu'un comme ça si tu n'as pas lu le livre !
Tracy : Quel livre ? Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu as honte d'être noir, et que tu es un souci pour ta communauté ! Je te gêne.
Toofer : Tu me gênes, et tu sais pourquoi ? il y a des racistes dans ce monde, et quand ils te voient agir comme un idiot, ils pensent qu'on l'est tous.
Tracy : Voilà ! C'est ça. C'est le sketch qu'on devrait faire.
Toofer : Quoi ?
Tracy : Toi et moi ! C'est le début d'un truc profond. Il faut qu'on écrive ça.
Toofer : Tu as raison.
Tracy : Docteur Snoo, merci beaucoup !
Animatrice : D'accord. Ça, c'est vraiment contraire aux règles.
Liz rentre chez elle.
Liz : Dennis ?
Les étagères et la télévision sont accrochées au mur, une lettre et un bouquet de fleurs sont sur la table du salon.
Liz : Mon dieu. "Je sais que ça va être émouvant pour toi, j'ai mis des boulettes de viande au frigo."
Elle sort sa liste de pour et contre.
Liz : Pour : - Télé réparée.
Pendant la diffusion de l’émission.
Tracy : Bonjour, je suis Star Jones. Bienvenue au spectacle : "Détour gastrique."
Toofer : Qu'est devenu le sketch "Relations inter-raciales" qu'on a écrit Tracy et moi?
Liz : On avait juste le temps pour un de plus et Tracy a choisi celui-là. Désolée.
Tracy : Comme vous le savez, je ne peux manger que de petites portions. Le dessert.
Toofer : Il a eu raison, c'est plus drôle.
Dans le bureau de Liz.
Jack : Devinez où j'étais hier soir.
Liz : Une "pyjama-partie" chez Mark Foley.
Jack : Non. Kandahar.
Liz : Afghanistan ?
Jack : Ouais. On a pris le jet de l'entreprise avec mon amoureuse néo-conservatrice.
Liz : Je suis contente que ça s'arrange avec votre mystérieuse femme.
Jack : En fait, ce n'est pas le cas. J'ai rompu avec elle.
Liz : Vraiment ? Que s'est-il passé ?
Jack : J'ai réalisé qu'on n'était pas compatibles. J'aime les jeux de rôles, mais la prison d'Abu-Ghraib...
Liz : Des couples se séparent. Les gens...continuent.
Jack : Je suis content d'avoir essayé. Remerciez Dennis de m'avoir aidé.
Liz : Dennis ?
Jack : Ouaip. J'ai été trop dur avec ce gars. Il est bien.
Liz note sur sa liste dans la colonne pour et la colonne contre :
Liz : Jack apprécie Dennis.
Dennis frappe à la porte de Liz.
Liz : Salut.
Dennis : Salut. Je voulais juste te déposer tes cadeaux de Noël. Je les ai déjà achetés. C'est une sacoche fantaisie, parce que tu es chic et importante. Comme un mec.
Liz : Merci.
Dennis : J'ai aussi acheté des antihistaminiques pour toi. Au cas où ton prochain mec ait un chien, et que tu veuilles rester avec lui.
Liz : Bref. Est-ce que tu veux manger ?
Dennis : Quoi ?
Liz : J'ai plein de bouffe chinoise. Je ne la finirai pas toute seule.
Dennis : Pour de vrai ? Je prends une assiette ?
Liz : Ouais. Prends-moi un soda light.
Dennis : D'accord.
Dennis est dans la cuisine, Liz regarde la télévision. Surprise, elle voit Dennis participer à l’émission.
Chris Hansen : "Bonsoir et bienvenue dans Dateline"
"Chris Hansen nous montre sa dernière enquête."
"Bonsoir, Monsieur. Je suis Chris Hansen, de "Dateline NBC"
"Puis-je savoir ce que vous faites ici ce soir ?"
Dennis : "Je suis là pour sauter une poulette appelée Mary."
Chris Hansen : "Sauter une poulette..."
Liz : Mon dieu.
Chris Hansen : " Savez-vous quel âge a Mary ? "
Dennis : " 22 ans, je crois."
Chris Hansen : " Essayez encore."
Dennis arrive en courant de la cuisine et essaie d’éteindre le poste.
Dennis : Merde ! Cette fille disait avoir 16 ans, mais je jure devant dieu qu'elle en faisait 22.
Liz : Sors de mon appartement !
Dennis : C'est arrivé pendant qu'on avait rompu.
Liz : J'avais raison à ton sujet ! C'est un "contre" ! Toi dans "Dateline", c'est un contre !
Dennis : Je savais que tu ne serais pas sympa pour ça. C'est fini.
Liz : Tu ne peux pas rompre avec moi. Je l'ai déjà fait !
Dennis : Très bien ! On est d'accord sur notre désaccord !
Dennis sort en claquant la porte. L’étagère et la télévision tombent.