30 Rock
118 – Feux d’artifice
Transcript by Maluzo - Posted on HypnoSeries
© NBC.
Dans la rue
Floyd : Salut.
Liz : Salut.
Floyd : Une pause Hot dog, hein ?
Liz : J'en mange pour les occasions spéciales.
Floyd : Quelle est l'occasion spéciale ?
Liz : J'ai décidé d'en manger un.
Floyd : D'accord.
Liz : Vous allez par là ?
Floyd : Non, je vais là, en fait. A plus tard.
Liz : D'accord, au revoir.
Vendeur de hot dog : Aller à l'église un mardi ? Il a pourtant l'air normal.
Liz : Je sais.
Studio
Jack : Et voici Kenneth, l'un de nos grooms. Voici Devon Banks, notre vice-président des actualités sur la côte ouest, du Web, et des relations avec les parcs d'attractions. Devon, vous devriez être prudent, Kenneth pourrait prendre votre boulot un jour.
Devon : Ou le vôtre, Jack.
Kenneth : Ou le sien !
Jack : Continuons...
Plateau
Pete : Bonjour. Mes notes.
Liz : Pourquoi on porte la même tenue ? Tu m'as vue quitter l'appart ce matin.
Pete : Je t'ai vue la mettre et je l'ai trouvée sympa.
Liz : Tu vas rester longtemps avec moi ?
Pete : Indéfiniment.
Jack : Liz, je voulais vous présenter Devon Banks. Il vient de L.A. Devon, voici Lemon.
Devon : J'adore le spectacle .
Liz : merci.
Devon : Je dois y aller. Merci pour la visite. Vous les gars... vous êtes les vrais héros.
Jack : Il rajeunissent chaque année. Ces vauriens qui pensent pouvoir descendre Jack Donaghy.
Liz : Vous êtes inquiet à propos de ce type ?
Jack : Banks est à New York pour une raison, et je compte bien le renvoyer à Los Angeles.
Liz : Super, si ça devient une confrontation, vous pourrez la régler en parlant comme ça.
Jack : C'est pas un flemmard, ce Banks. Il est à l'origine des sitcoms de dix secondes sur le net. Je suis sûr qu'il est là pour éblouir le vieux avec ses idées d'épisodes sur le web, mais j'ai aussi des idées, Lemon.
Liz : Comme quoi ?
Jack : Quelque chose de grand. Un programme spécial en direct avec des feux d'artifices. Ils peuvent faire des formes maintenant. Une fois, j'ai vu un chapeau de cowboy.
Liz : Mon gars, faudra faire mieux que ça, pourtant.
Jack : Vous avez peut être raison. Occupez-vous de ça, Lemon. Ces blagues que vous avez écrites pour mon collecteur de fonds Mitt Romney, étaient excellentes.
Liz : Ce n'était pas des blagues. C'était un appel pour un retour au bon sens et à la décence.
Jack : Peu importe, ça nous a fait rire.
Salle des scénaristes
-On devrait faire un sketch sur des enlèvements commis par des aliens. Comme une classe Lamaze à Roswell. Lamazewell.
Franck : Mec, c'est pour quoi faire ce chapeau ridicule et ces lunettes ?
Tracy : Je suis incognito. Un gars essaie de m'avoir avec une citation à comparaître pour un procès en paternité. Mais le gosse n'est pas de moi.
Franck : Et comment tu le sais ?
Tracy : Parce que je me souviens de cette fille, et que c'est impossible. Je ne suis pas descendu de ma caisse, Et elle n'est jamais sortie de sa cabine de péage !
Franck : D'accord.
-Remettons nous au travail, les gars. Que pensez-vous d'un sketch sur Bill Clinton qui mange des hamburgers ?
Franck : Ça craint. Il date de quand, 1992 ?
-Qu'est-ce que j'y peux ? Je ne suis pas auteur comique. Monsieur Jordan... ...vous êtes assigné…
Générique
Jack : Plus j'y pense, plus je suis enthousiaste à propos de ces feux d'artifice.
Liz : Il vaudrait mieux ne pas trop se hâter pour ça. Je vais réfléchir à d'autres trucs que vous trouverez certainement mieux.
Jack : Ce que je dis, c'est que c'est ça que nous présenterons à la réunion, Lemon: du spectacle. C'est ce que veulent les gens. Les Romains le savaient. Louis XIV le savait. Wolfowitz le sait.
Jonathan : Monsieur Donaghy. Comme convenu, j'ai espionné monsieur Banks. Et il y a quelque chose que vous devriez savoir.
Banks : Alors... Vous jouez pour quelle équipe ?
Kenenth : Ce n'est pas vraiment une équipe. C'est juste un groupe de garçons qui aiment faire de la gymnastique.
Banks : Vous savez... Je vais rester en ville quelque temps. Peut être qu'on pourrait... se voir.
Kenneth : Sapristi, vous êtes sympathique !
Jack : Bon dieu. Devin est homo. Il est encore plus puissant que je pensais.
Liz : Vous devriez le séduire pour qu'il vous dévoile tous ses projets secrets.
Bureau de Jack
Kenneth : Alors monsieur Donaghy, comment puis-je vous être utile ?
Jack : J'ai entendu dire que tu discutais avec mon collègue Devin Banks. Il t'a dit pourquoi il est venu à New York ?
Kenneth : Non, monsieur, on a seulement parlé d'Anderson Cooper.
Jack : Fais plus ample connaissance. Parle lui de tes idées de programmes. Il a débuté en tant que groom, tout comme toi.
Kenneth : Vraiment ? Comme moi !
Jack : Dis lui ce qu'il faut, pose lui les bonnes questions, Je suis sûr qu'il peut t'ouvrir des portes.
Kenneth : Ok. Quel genre de questions ?
Jack : Je les rédigerai pour toi. Appelle le, dis lui que tu as deux tickets pour "Chorus Line" ce soir. As-tu déjà utilisé de l'auto-bronzant ?
Cabinet Médical
Tracy : Docteur Spaceman, quand ils examineront mon ADN, ils pourront me dire quelles maladies je vais avoir, ou m'aider à retrouver mon code bancaire ?
Spaceman : Absolument. On peut faire ce que l'on veut de la science. Je vous tiendrai au courant dès que j'ai les résultats.
Tracy : Je les connais déjà. Ce gosse n'est pas de moi. C'est fou de penser pouvoir régler les questions de paternité en plongeant une femme dans l'eau, jusqu'à ce qu'elle admette avoir tout inventé.
Spaceman : C'était une autre époque, les années 60.
Chez Liz
Liz : Il allait à l'église en plein milieu de la journée un mardi. Qu'est-ce que tu en penses ?
Pete : Il a probablement tué quelqu'un, et trouvé dieu pendant qu'il était en prison.
Liz : Il vient peut être de se convertir ? On passera nos samedi soir dans Central Park à essayer de "sauver" des skateurs homos. J'aimerais juste que les gens disent quand on les rencontre : "Salut, je suis ça et ça. Voilà toutes les choses bizarres sur moi."
Pete : Ça ne marcherait jamais. Si j'avais dit à ma femme au lycée : "Salut, je vais perdre tous ces beaux cheveux, et péter pendant mon sommeil pendant les 20 prochaines années", elle ne m'aurait jamais épousé. L'amour c'est comme un oignon : tu l'épluches, couches puantes après couches puantes, jusqu'à ce que tu... pleures sur l'évier.
Liz : C'est pas mon pull-over ?
Pete : Désolé.
Hôtel de Banks
Kenneth : Et j'ai une idée pour un spectacle à propos d'un enseignant appelé "Art". Je l'ai appelé "Art School." Et une sur un Juif qui ouvrirait un salon de dégustation de glaces. Celui-là s'appellerait : "Les glaces Cohen". Et une série sur deux flics : l'un nommé "Cash" et l'autre "Carry". Je n'ai pas encore de titre pour celle là. Il y a aussi....
Banks : Je peux t'offrir un verre ? J'ai du champagne, de la vodka, de l'absinthe...
Kenneth : Un punch, s'il vous plait.
Banks : D'accord. Tu m'excuses. Je vais me glisser dans quelque chose de plus confortable.
Kenneth : Comme dans les films ! Donc, monsieur Banks... Qu'est-ce qui vous amène à New York ? Juste faire un tour. Sur quels projets travaillez-vous à "court slash long terme" ? C'est une peignoir affreusement court.
Banks : Je sais. J'ai du le couper moi-même. Vous savez, j'étais groom. Et quand j'étais dans le circuit, on se rendait service. Pouvez-vous me rendre service, Kenneth ?
Kenneth : A un ancien groom, évidemment !
Banks : Super. Parlez-moi de Jack Donaghy.
Loge de Tracy
Spaceman : Tracy, j'ai les résultats de votre test ADN. Je suis très sévère en ce qui concerne la confidentialité docteur/patient... Je vais donc vous demander à tous les 3 de garder ça pour vous.
Tracy : Quel est le verdict, Doc ?
Spaceman : Bonne nouvelle. Vous n'êtes pas le père de cet enfant. Cependant, d'après ma base de données ADN, vous êtes un descendant direct de notre troisième président.
Tracy : Jasper Buceman ?
Spaceman : Non, Tracy. Notre troisième président. Thomas Jefferson.
Tracy : Jefferson ?
Toofer : Pas possible.
Tracy : Ouais, ce mec était blanc.
Franck : Ouais, mais ce mec s'est tapé des poulettes noires. Je suis surpris de pas être un descendant.
Spaceman ! Ces résultats d'ADN montrent que génétiquement, vous êtes principalement blanc.
Tracy : C'est ridicule. Je ne peux pas être blanc. Toute ma personnalité est basée sur une analyse profonde des différences entre noirs et blancs.
Bureau de Jack
Jack : Que puis-je faire pour toi ?
Banks : Je pense qu'on a dépassé ça, Jack. Soyons honnêtes l'un envers l'autre. Je commence. Je suis homo et je veux votre boulot.
Jack : Je suis aussi direct que vous êtes homo, et je laisse des particules de types comme vous sur mon chemin. Je n'ai pas peur de vous.
Banks : Vous devriez.
Jack : Voyons ce qui ressortira de la réunion.
Banks : Ouais... Faisons ça. A propos, un petit moineau en veste de groom m'a dit que vous n'avez rien. Vous chutez.
Jack : Non, Devin. Ça ne m'arrive jamais.
Stand de hot dog
-Vous plaisantez ? Vous mangez trop de hot dogs. Je vous en prie, je suis inquiet. J'ai recopié cet article sur le sel pour vous.
Liz : D'accord. Mais je donnerai ça au solutionneur des problèmes de la Fox. C'est quoi, un cours sur la bible ?
Floyd : Excusez-moi une seconde. Je ne savais pas que vous veniez ici.
Liz : Je ne suis pas venue depuis super longtemps. Mais, oui, mes parents m'y emmenaient toutes les semaines.
Floyd : Bon retour.
Liz : Merci.
Floyd : Vous agissez au mieux. Allez-y, prenez un siège. Très bien. Commençons. Bonjour, je m'appelle Floyd et je suis alcoolique.
-Bonjour, Floyd.
Floyd : Ça fait 4 ans depuis mon dernier verre. Mais je viens de rompre avec ma petite amie, donc je suppose qu'aujourd'hui, je parlerai de mes problèmes avec les femmes et la confiance. La malhonnêteté de mon père...
Bureau de Liz
Pete : Tu es restée ?
Liz : Pete, tu ne comprends pas. Il est allé au charbon. C'était comme espionner la séance de thérapie de quelqu'un. C'était génial.
Pete : Ouais, c'est pas bien.
Liz : J'ai l'impression de le connaître depuis toujours. Son père était affreux. Affreux. Il a raconté la fois où il a essayé de faire des toasts pour sa mère quand il était gamin, et il a commencé à pleurer Je l'aime.
Pete : Quel est ton plan ? Qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas prétendre être une alcoolique le reste de ta vie ?
Liz : Je n'en sais rien, d'accord ? Un jour après l'autre, Pete. Je vais faire face un jour après l'autre.
Accueil
Jack : Je veux que tu me racontes tout ce qui s'est passé hier soir.
Kenneth : Le rideau s'ouvre sur un groupe de danseurs du "chorus line" de 1970...
Jack : Arrête-ça. Je ne parle pas du spectacle. Je t'ai envoyé voir Banks pour une seule raison : obtenir des informations. Pourquoi tu lui as raconté n'importe quoi ?
Kenneth : Désolé, monsieur. J'ai dû parler tout le temps pour l'empêcher de mettre ses doigts dans ma bouche.
Jack : Tu es le plus mauvais appât homos que j'ai jamais vu.
Kenneth : Vous m'avez utilisé ?
Jack : Pour la télévision. Je t'ai humilié pour la télévision.
Kenneth : Comme lorsque cet homme a utilisé une retransmission pour vendre illégalement ce concert des Doobie Brothers!
Jack : Excatement. Et il faut que je t'humilie à nouveau. J'ai une réunion très importante qui arrive et Banks ne doit pas être là.
Kenneth : Et vous voulez que je le tue.
Jack : Non. J'ai besoin de toi pour le distraire. Assure toi qu'il ne quitte pas sa chambre d'hotel demain matin.
Kenneth : Je m'en charge. Comme Sidney Bristow dans Alias, j'utiliserai ma sexualité comme une arme. Au maquillage !
Jack : pssst ! Lemon, c'est sûr. Banks veut me descendre. Jeudi 8 H. Vous êtes prête ?
Liz : Oui, j'ai bossé dessus toute la semaine.
Jack : Je ne sais pas ce qui s'est passé dans votre vie pour que vous développiez un sens de l'humour pareil à un mécanisme. C'est peut être à cause d'un appareil dentaire ou de chaussures orthopédiques. Mais de toutes façons, je suis heureux de vous avoir.
Salle des scénaristes
Tracy : Je ne peux pas jouer ce sketch !
Franck : Quoi ? Pourquoi ?
Tracy : Parce que le criminel ne peut pas être blanc. C'est une représentation négative de mon peuple !
Toofer : Tracy, tu n'es pas blanc.
Tracy : Je ne sais plus qui je suis ! Il y avait un homme noir en moi depuis longtemps, maintenant, il y a aussi un homme blanc. C'est comme un public pour le concert de Bobby McFerrin !
Toofer : Tu devrais être honoré d'être un descendant de Thomas Jefferson.
Tracy : Evidemment que tu dirais ça. Tu voudrais être blanc.
Toofer : Comment oses-tu ? Je sais ce que c'est d'être fier de son héritage. Mon arrière arrière arrière grand-père était l'un des quelques hommes noirs à avoir atteint le rang d'officier pendant la guerre civile. C'est une photo de lui serrant la main à Ulysses S. Grant.
Franck : Laisse moi voir ça. Je crois qu'il serre la main à Robert E. Lee. Mec, il a combattu pour le Sud. T'es parent avec un officier noir Confédéré. C'est le bordel.
Tracy : Tu vois ? Maintenant tu sais ce que je traverse.
Franck : Tu crois que les autres noirs sont des prisonniers ?
Plateau
Pete : Notre programme pour Jack pourrait se faire pendant les vacances.. Qu'est-ce qu'il reste en avril ?
Liz : La fête des arbres, le Marathon de Boston et l'anniversaire d'Hitler.
Pete : Donc...tu as le choix.
Floyd : Je peux vous parler une seconde ?
Liz : Oui.
Floyd : Désolé de faire ça au boulot, Je voulais juste m'assurer que vous alliez bien. Vous n'étiez pas à la réunion aujourd'hui.
Liz : Je vais bien.
Floyd : D'accord. Je veux vous apporter mon soutien. Si vous avez besoin de parler à quelqu'un, je serais plus qu'heureux de vous emmener boire un café.
Liz : Vous avez le temps, là ?
Floyd : Bien sûr.
Tracy en train de rêver…
-D'accord, Tracy. J'ai les résultats ADN. Vous êtes prêt à découvrir qui est votre père biologique ?
Tracy : Je crois que oui.
-Accueillez votre père, Tom.
Tracy : Je te hais, Thomas Jefferson ! Je ne sais plus qui je suis !
-C'est un chien. C'est un chien.
-Sally Hemings dit que vous êtes un chien, Thomas Jefferson.
Tom (jack) Ce n'est pas grave, Maurence. Je suis là pour toi, Tracy Jordan. J'ai chevauché un cheval depuis le paradis pour te dire une chose importante. L'Amérique, que j'ai créée... que j'ai créée, est un grand pays, puisque nous ne nous encombrons pas de notre passé. Accepte qui tu es, Tracy Jordan. Et que la force soit avec toi.
A l’extérieur
Liz : Je n'avais jamais vu autant de choses sortir d'un pigeon !
Floyd : Je crois qu'il était malade. Ou peut être que ce petit gars avait mangé une cigarette.
Liz : Est-ce que vous voulez venir ? Mon ami Pete crêche chez moi, et on a décidé de faire ce truc : chaque soir on regarde un des films du top 100 d'AFI.(Américan Film Institute)
Floyd : Combien en avez-vous déjà vus ?
Liz : J'ai seulement vu "Star Wars" et "Tootsie", donc on arrête pas de regarder ces deux-là encore et encore.
Floyd : Je suis partant. Mais seulement parce que votre ami sera là. Sinon ce serait trop tentant de transformer ça en...rencard.
Liz : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Floyd : Depuis qu'on fait partie du même groupe, on ne peut plus sortir ensemble. C'est contraire aux règles.
Liz : D'accord, mais ce n'est pas une de ces règles du style : " Ne marchez pas entre les voitures du métro ", ou toutes les personnes sympa le font quand même ?
Floyd : Liz, j'ai besoin de ces règles. La dernière fois que j'ai bu, j'ai fait le commercial dans la rue pour "Tarzan sur glace".
Liz : Aïe.
Floyd : Ouais. Et je ne l'avais même pas vu.
Liz : Donc, vive les règles.
Floyd : Ouais. J'amènerai le popcorn.
Hotêl de Banks
Banks : Karaté ! Qu'est-ce que vous faites ici ?
Kenneth : J'étais dans le quartier. Vous voulez que je danse pour vous ?
Banks : Ouais. Ça c'est le business. Touche ta boucle de ceinture. Touche le paon. Fais le paon.
-" Il est maintenat 7H52 "
Banks : 7H52 ? Petite sorcière ! Tu es venu m'hypnotiser. C'est Donaghy qui t'envoie.
Bureau de Jack
Jack : Où est Lemon, bordel ?
-Je ne la trouve pas.
Appartement de Liz
Floyd : Bonjour.
Liz : Bonjour.
Floyd : Désolé. J'ai dû m'endormir sur tes jambes.
Liz : Je sais, c'est bizarre. Je n'avais jamais laissé personne mettre sa tête si près de mes pieds auparavant. Tu veux un café ? Je suis engourdie.
Floyd : Ça va aller ?
Liz : Mes deux jambes sont engourdies.
Floyd : D'accord. On y va. C'est parti. Ça va ? On y va, l'épouvantail. Très sympa cette soirée.
Liz : Je trouve que Tootsie est un film très bien fait. Oui, il est utilisé en exemple pour pas mal de scénarios.
Floyd : Ecoute... j'aimerais vraiment remettre ça, mais je... je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Liz : Floyd, je ne suis pas alcoolique. J'ai menti. Je t'ai suivi dans cette église parce que tu me plais, et je t'ai laissé penser que j'en faisais partie.
Floyd : Quoi ?
Liz : Je sais. Je sais que j'ai l'air d'une tarée comme Anne Heche, mais si y a un moyen de te faire oublier ça...
Floyd : Non ! J'ai dit des choses là-bas que mes amis ne savent pas.
Liz : Je sais.
Floyd : C'est censé être un endroit sûr !
Liz : Je sais.
Floyd : Ce n'est vraiment pas bien ce que tu as fait !
Pete : Qu'est-ce que tu fais encore là ? Tu n'as pas une réunion avec Jack ?
Liz : Floyd, je suis désolée. Il faut que j'y aille.
Floyd : Non, c'est moi qui part. Je me sens plus trahi et confus que ces gens qui travaillent avec Tootsie.
Bureau de Jack
Jack : Soyez patients avec moi. Désolé.
Banks : Messieurs, madame, si Jack est prêt, J'aimerais vous parler du futur du divertissement. De quoi je parle ? Des snuff movies de célébrités. 571 En temps réel. En exclusivité pour vos portables. -Quoi ? MC Lyte vient de tuer Danny Bonaduce ? Merci, téléphone !
Jack : Ou... des feux d'artifices.
-Quoi ?
Jack : Banks veut réduire la télévision. Mais Broadcast TV a du succès. On parle de spectacle. Le genre de spectacles qu'on regardait gamin assis sur les genoux du voisin. Les inaugurations, le Super Bowl, les Oscars. C'est pour ça que nous avons choisi la télévision en premier lieu. Voilà pourquoi je vous propose... Un hommage au Rockefeller Center avec des feux d'artifice !
-Vous pouvez avoir ces feux d'artifice qui forment un chapeau de cowboy ?
Jack : Evidemment. Merci beaucoup. Merci pour votre patience.
-Monsieur Donaghy, Liz Lemon au téléphone.
Jack : Ne vous embêtez pas à venir, Lemon. Vous ne faites plus partie du projet. Je le ferai sans vous.
Liz :Je suis vraiment désolée. Je vous ai parlé du gars aux fleurs...
Jack : Je n'ai pas le temps. Vous avez montré vos priorités. J'espère qu'il vaut le coup.
Salle des scénaristes
Franck : J'ai trouvé une bio sur tes ancêtres. Ça s'appelle : "les monstres confédérés : Le désastre de Tobias Spurlock".
Tracy : Yo, Toof, comment ça va ?
Toofer : Pas bien. La grange dans laquelle John Wilkes s'est caché appartenait à Tobias Spurlock.
Tracy : Ecoute. Dans mon rêve, Jefferson m'a dit un truc vraiment stupéfiant. Ce qui compte n'est pas qui tu étais, mais qui tu es maintenant.
Franck : Non, Toofer. Soumets toi à ton héritage. Tue Tracy.
Tracy : Laisse moi te balancer quelque chose. Je suis venu avec une idée de film sur tout ça. Et je veux que tu l'écrives.
Toofer : D'accord, c'est quoi ?
Tracy : C'est l'histoire de Thomas Jefferson, mais on va le faire à la Norbit, je jouerai tous les rôles.
Toofer : Ça a l'air marrant.
Tracy : Ce n'est pas une comédie. C'est un drame.
Bureau de Floyd
Liz : Je suis vraiment désolée de ce que j'ai fait, et je sais que tu ne peux pas me pardonner. Mais pour que les choses soient dites... voilà tous mes plus vilains secrets. J'ai été repoussée sexuellement pas par un mec, mais par deux, qui ont fait ensuite l'école du cirque. Je deviens super nerveuse dès que j'entends un aspirateur, parce que quand j'étais gosse, ma mère mettait en marche l'aspirateur pour couvrir le son des disputes qu'elle avait avec mon père. C'est pour ça que je le passe rarement dans mon appart. En fait...jamais. J'ai déjà mangé trois donuts depuis ce matin. Une fois au lycée, j'ai fait dans mon pantalon dans un Country Steaks pendant un buffet gratuit, et je ne suis pas partie avant d'avoir fini ma 2ème assiette de crevettes. Il y a quelques mois, j'ai eu un rencard avec mon cousin. Je suis un désastre. Il y a 80% de chance qu'aux prochaines élections je dise à tous mes amis que j'ai voté pour Barack Obama, mais j'aurai secrètement voté pour John McCain. En voilà un autre... quand j'étais gosse, je mettais ma chemise de nuit la plus extravagante, ensuite je mélangeais du soda orange avec de la crème dans un verre de champagne, et je m'asseyais dans le noir pour regarder "La croisière s'amuse". Depuis, j'ai d'étranges fantasmes sexuels sur Gopher de "La croisière s'amuse". Et...j'ai menti. J'ai mangé cinq donuts aujourd'hui. Voilà. Maintenant on est quitte.
Floyd : Tu sais, le Roomba est une bonne alternative à l'aspirateur.
Liz : Merci, c'est un bon conseil.
Floyd : Et dans l'intérêt de la vérité, j'ai aussi des fantasmes à propos de Gopher. Par contre moi, c'est dans Caddyshack.
Liz : C'est logique c'est un très bon danseur.
Plateau
« Bienvenue à l'hommage du Rockefeller Center ! Tout de suite sans plus de cérémonie, trois heures de feux d'artifice ! »
Floyd : Quoi, des feux d'artifice ? En plein centre ville ?
Liz : Un jour qui n'est pas le 4 Juillet ? Ça va effrayer beaucoup de gens.
-Monsieur, le maire.
Jack : Arrêtez tout !
Liz : Non…Oh Le chapeau de cowboy !