30 Rock
119 - Corporate crush
Transcript by mamynicky - Posted on HypnoSeries
© NBC.
Un grand sourire aux lèvres, Liz arpente les couloirs de la NBC.
Liz : Salut, salut !
Frank : Ça ne va pas ?
Liz : Quoi ?
Frank : Ton visage... C'est comme si t'étais heureuse.
Liz : Je le suis, Frank.
Frank : A cause de ce gars que tu te tapes.
Liz : Floyd ? Oui. Il me comble.
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Liz : Je crois que t'as quelque chose...
Floyd : Ici ?
Liz : De l'autre côté.
Floyd : Là ?
Liz : Un peu plus haut.
Floyd : Par là ?
Liz : Tu l'as eu.
Floyd : Ce film était une perte de temps.
Liz : Il m'a remué... les intestins.
Liz : Plus fort, plus fort je te bats !
Floyd : Non !
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Frank : C'est génial, Liz. Je suis vraiment heureux que tu aies trouvé quelqu'un à qui tu tiens. C'est difficile d'être en couple. Donc si t'as besoin de quelqu'un, pour vous filmer en train de le faire, ou autre chose, Je peux trouver de la place dans mon agenda.
Liz : Merci, Frank.
Frank : De rien. Je vous jugerai pas.
Dans le bureau de Jack.
Jack : Don.
Don : Jack, vieux cabot, comment allez-vous ?
Jack : Bien, monsieur.
Don : Evidemment. Regardez-moi ces yeux, aiguisés comme une panthère.
Jack : Merci, voulez-vous vous asseoir?
Don : Je ne peux pas. J'ai emmené mes petits-enfants plonger à St Barth, et j'ai été piqué par une méduse. J'ai une marque sur mon postérieur de la taille d'une délicieuse pomme rouge.
Jack : Je suis vraiment désolé d'entendre ça, monsieur.
Don : Bon sang, Jack... vous avez réellement terrifié les gens avec vos feux d'artifice.
Jack : On a essayé de faire quelque chose d'émouvant, et je ne regrette pas d'avoir essayé.
Don : Il faut tenter. Comme mon vieux disait toujours, Si tu tentes, tu réussis. Et c'était un sacré éboueur. Je voulais vous dire qu'on a toujours confiance en vous, Jack.
Jack : Merci, monsieur. Ça signifie beaucoup venant de vous.
Don : Mais je vous retire le département micro-ondes. Vous traversez une mauvaise passe, Jack. Faut vous remettre en selle.
Jack : Oui, monsieur.
Don : Vous pensez à vous remarier ?
Jack : Je viens juste de divorcer, monsieur.
Don : Tout le monde dans ce département est marié sauf vous. Prenez Bob. Sa femme ressemble à Walter Matthau, mais elle est toujours là pour lui. C'est ce genre de partenaire qu'il vous faut. Pensez-y.
Jack : Je n'y manquerai pas, monsieur.
Don : Je vais voir Tracy Jordan. Il est drôle. Quel est ce film où il se change en chien ?
Jack : "Grosse chienne", monsieur.
Don : C'est ça, je l'adore. Ça, c'est un grand film.
Jack : Je suis désolé de vous avoir déçu.
------- générique ------
Tracy : Merci de bien vouloir me rencontrer, Don Geiss. Voulez-vous une Grenadine ou un peu de riz sauté ?
Don : Ça va, merci.
Tracy : Monsieur, j'ai un projet de film qui va vous épater. Je l'ai appelé "Jefferson".
Don : Un film sur les Jeffersons ? Je les adore.
Tracy : Non, Thomas Jefferson. J'ai découvert récemment qu'il avait fricoté avec une de mes ancêtres, du coup, nous sommes parents.
Don : Vous voulez jouer Thomas Jefferson ?
Tracy : Et Sally Hemings, et le roi George. Je vais jouer tous les rôles. Savez-vous qu'il zozotait ? Salut, sale imbécile. Je suis Thomas Jefferson. Bref, on va avoir besoin de 35 millions pour faire ça correctement.
Liz : Je vais nous trouver une grosse horloge. On pourra l’accrocher là-bas.
Lutz : Désolé d'être en retard.
Liz : C'est pas grave. Je suis contente que tu sois là. Ton visage ressemble au derrière d'un bébé !
Frank : Je déteste quand tu es de bonne humeur. Ça ne me rassure pas. Comme quand ma mère se faisait des daiquiris, et qu'elle chantait du Tanya Tucker.
Liz : Ça a l'air terrible.
Kenneth : Miss Lemon, monsieur Donaghy désire vous voir. Il est de l'autre côté de la rue, à la vente aux enchères chez Christie.
Liz : Bon sang.
Frank : C'est quoi ?
Liz : Jack va chez Sbarro quand il est en colère, à la bourse quand il est excité, et chez Christie quand il est déprimé.
Kenneth : Il a dit avoir besoin de vous tout de suite.
Frank : Ça, c'est le visage de Liz qui me rassure.
Chez Dhristie’s
Jack : Vous m'avez évité, Lemon.
Liz : Comment faites-vous ça sans vous retourner ?
Jack : Pour être parfaitement honnête, Les autres personnes à qui j'ai fait ça, n'étaient pas vous. Mais...nous y voilà.
Phoebe : Monsieur Donaghy. vous ne vous souvenez sûrement pas de moi. Je suis Phoebe. J'ai vendu les bijoux de votre ex-femme à cet Emir anonyme.
Jack : Oui, bien sûr.
Phoebe : C'était de très belles pièces. La bague en rubis et diamants était particulièrement exquise.
Jack : C'était sa bague de fiançailles. J'ai pris l'argent de cette vente, j'ai acheté un voilier, je l'ai nommé comme mon ex-femme, et je l'ai coulé.
Liz : C'est vrai. Le Bianca se trouve quelque part au fond de Peconic Bay.
Phoebe : S'il y a quelque chose que je puisse vous montrer, faites le moi savoir. D'accord ?
Jack : J'aime vraiment ces peintures équestres. N'est-ce pas magnifique ? Parfois j'aurais voulu être un cheval. Fort, libre. Mes hanches brunes resplendissant dans le soleil.
Liz : Vous allez bien ?
Jack : Oui, bien sûr.
Liz : Je suis vraiment désolée de vous avoir déçu.
Jack : Vous pouvez. Mon programme spécial a été un désastre.
Liz : Je ne dirais pas ça.
Jack : Vous m'avez laissé me débrouiller, Lemon. Je ne suis pas créatif comme vous, avec vos tennis et votre maladresse. Je ne peux pas faire comme vous.
Liz : Je sais, j'ai laissé tomber la balle. J'essayais seulement de suivre vos conseils, et d'avoir une vie privée. Je crois que j'ai été dépassée avec ce nouveau mec.
Jack : Le type aux fleurs.
Liz : Il s'appelle Floyd.
Jack : C'est moche.
Liz : Je voudrais vraiment vous le présenter, Jack.
Jack : D'accord. J'aimerais rencontrer le type qui a fait oublier ses responsabilités à Liz Lemon. Disons chez Persil, à 21H. Assurez-vous de porter une cravate.
Liz : Vous êtes sûr d'aller bien ?
Tracy : J'ai présenté mon film sur Jefferson à Don Geiss. Il a dit non. Il dit que les gens vont voir les films grâce aux bandes annonces, et il n'a pas pu voir la mienne. Il veut que je fasse "grosse chienne 2" à la place.
Kenneth : Mais ça n'a aucun sens. Tout le monde sait que grosse chiennemeurt à la fin.
Tracy : Je ne veux plus faire ce genre de trucs, Ken. Je veux qu'on me prenne au sérieux. Qu'est-ce que je dois faire ?
Kenneth : Souvenez-vous, quand grosse chienne rassemble tous ses amis chiens, et qu'ils utilisent leurs hurlements aigus pour....
Tracy :tu as raison, K. Il faut que je fasse ma propre bande annonce, et que je la montre à Don Geiss.
Kenneth : Je n'aurai jamais terminé ce bikini pour mamie avant son anniversaire.
Tracy : Liz Lemon, où vas-tu ?
Liz : Chez moi. Je dois aller me préparer pour dîner avec Jack.
Tracy : Je vais devoir faire une fausse bande annonce pour mon film "Jefferson". Je vais avoir besoin de toutes les ressources du spectacle, pas plus de trois semaines. Tu es partante ?
Liz : Non. Tu ne vas pas faire ça. On a un spectacle vendredi.
Tracy : Liz Lemon, tu es mon Alexander Hamilton.
Liz : Je ne sais pas ce que ça veut dire.
Tracy : Ecoutez les auteurs. J'ai besoin de votre aide.
Au restaurant.
Liz : J'espère que ça ne t'ennuie pas trop.
Floyd : Tu plaisantes ? Jack Donaghy est une légende. J'ai lu son livre environ 20 fois.
Liz : Jack a écrit un livre ?
Floyd : Oui. "Jack attack : L'art de l'offensive dans les affaires". - Non. Il est arrivé avant nous. On ne doit pas laisser faire ça. C'est le deuxième chapitre du livre.
Liz : Bonsoir, Jack. Voici Floyd.
Floyd : C'est un plaisir de vous rencontrer, monsieur.
Jack : Vous êtes Floyd. Le seul Floy que j'ai connu, c'était ce coiffeur Coréen qui me coupait les cheveux dans la 50ème vers la station de métro.
Floyd : C'est mon père. Je suis Floyd Jr. - Je plaisantais.
Jack : Je vous en prie.
Floyd : Désolé. Je suis juste nerveux de rencontrer le leader de la télévision de la côte Est, et du département four à micro-ondes.
Jack : Je viens d'apprendre par Geiss qu'il me retirait ce département.
Liz : Non. Vraiment ?
Floyd : Monsieur Donaghy, avec tout le respect dû à monsieur Geiss, je dois dire qu'il fait une terrible erreur. La stabilité de cette société dans le marché des petits appareils, est en grande partie grâce à vous. La fonction popcorn sur vos micro-ondes était l'invention la plus imaginative de 1995. En 2002, vous avez augmenté de 3% les bénéfices de l'entreprise, pendant que le pays traversait une récession.
Liz : Et l'Attaque des clones fut vraiment le pire de tous les Star Wars...
Floyd : Une seconde, Liz. Et d'un point de vue personnel, dans mon esprit, la chanson des Foo Fighters " Best of You " parle de vos compétences en gestion.
Jack : Lemon, je veux embrasser votre petit ami sur la bouche.
Floyd : Chapitre 12. Je croyais que vous alliez le faire.
Jack : Qu'est-ce que vous buvez ?
Floyd : Club soda.
Jack : C'est dommage. Pete !
Tracy attend Liz dans son bureau, il a fait entrer un cheval.
Tracy : Salut, Liz Lemon. Tu pourrais t'éloigner un moment ? Je dois me débarrasser de l'érection de Freddie.
Liz : Explique-moi ce qu'il se passe ici.
Tracy : Freddie joue le rôle de Caractacus, le cheval de Thomas Jefferson. On avait besoin de place pour le garder avant qu'on filme ses acrobaties.
Liz : Je t'ai dit de ne pas le faire.
Tracy : Jack a dit que je pouvais. Ce film, c'est mon destin. C'est la raison pour laquelle Dieu m'a mis sur terre.
Liz : Je vais te retirer de la surface de la terre.
Dans le bureau de Jack.
Phoebe : La violence irrésistible du sujet est en juxtaposition délibérée avec la beauté pastorale du terrain.
Liz : Jack, Tracy a mis un cheval dans mon bureau.
Jack : Lemon, vous connaissez...
Phoebe : Bonjour. Vous ne vous souvenez sans doute pas de moi, je suis Phoebe. On s'est rencontrées l'autre jour.
Liz : Je me souviens de vous. Je suis Liz.
Phoebe : Désolée. Je ne serre pas la main. Je souffre de la maladie des os de verre.
Liz : D'accord.
Phoebe : Des os creux.
Jack : Lemon, je veux votre opinion. Lequel des deux préférez-vous ?
Liz : Ils sont tous les deux magnifiques. Ils ressemblent à celui qui chie dans mon bureau. Vous avez dit à Tracy qu'il pouvait utiliser l'équipe pour faire une bande annonce de son film de dingue ?
Jack : Oui. Comment va Floyd ?
Liz : Quoi ? Il va bien.
Jack : Je l'ai appelé plus tôt. On a eu une agréable discussion, il vous l'a dit ?
Liz : Non.
Jack : Il va le faire. C'est un homme bien, ce Floydster.
Liz : "Floydster" Ne lui donnez pas de surnom avant moi.
Jack : Le cheval blanc... je me demandais si... je vous ai fait mal ?
Phoebe : Juste un peu, mais ça va. Oui, le cheval blanc, c'est...
Sur le plateau
Frank : Yo, Trey, on a un problème.
Tracy : Qui est ce Tracy Jordan de qui vous parlâtes ?
Frank : Président Jefferson, on a un problème.
Tracy : Parlez.
Frank : Le cheval a mangé votre perruque.
Tracy : Montez la garde devant sa croupe, et récupèrez-la dans sa crotte.
Lutz : Ou on pourrait peut-être en chercher une autre.
Tracy : Je vous aime bien, jeune homme. Vous dirigerez mon université.
Dans le bureau de Liz.
Jack : C'est très joli.
Liz : Qu'est-ce que vous faites là, Jack ?
Floyd : Jack m'a offert cette peinture.
Liz : Il est en train de manger le cheval, ce lion ?
Jack : Ou peut-être qu'il lui donne un cours de salsa. J'ai acheté ça à Floydster afin de le féliciter pour sa promotion.
Floyd : Ce n'est pas encore sûr.
Liz : Je ne savais pas que tu allais avoir une promotion. On devrait fêter ça. Je suis libre pour déjeuner. Tu veux aller prendre un hamburger ou...
Floyd : Mince, je viens d'accepter un déjeuner avec Jack.
Jack : Pourquoi ne pas vous joindre à nous ?
Floyd : Ça te va ?
Liz : Oui, je suppose. D'accord. On dirait que c'est vous qui avez rencard.
Jack : Je crois que Coulter avait raison à propos d'Edwards.
Chez Liz.
Floyd : Alors, où est Pete ?
Liz : Il a emmené ses gosses dans ce cirque de chats Russes.
Floyd : Tu en jettes comme ça.
Liz : Ouais, tu aimes ? Il y a des poches, qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? C'est quoi ? Un Kleenex usagé.
Floyd : J'ai l'impression d'être dans un clip de rap.
Liz : Attends, laisse-moi allumer mon humidificateur. C'est tellement sec ici.
Floyd : Je ne sais pas comment je vais pouvoir en supporter plus.
Liz : Ce n'est pas si impressionnant. Ça, c'est Davy Jones.
Le téléphone sonne.
Floyd : C'est Jack.
Liz : Qu'est-ce qu'il veut ?
Floyd : Il dit juste " salut". Il veut qu'on se retrouve pour dîner sur la 71ème. Manger un hamburger végétarien et un milkshake. Tu veux y aller ?
Liz : Il est minuit.
Floyd : Ouais, on n’est pas obligés. Là, c'est fait.
Liz : Bien, parce que ce VapoRub ne va pas se mettre tout seul sur mon nez.
Le téléphone sonne à nouveau.
Floyd : Il dit "bonne nuit".
Le téléphone sonne.
Et "dormez bien" "Et ne laissez pas le lit..."
Liz : Bon, ça suffit. Donne-moi ça. "Jack, j'ai pris un somnifère parce que... J'ai une réunion d'avocats..." C'est comme ça qu'on appelle ça. "dans la matinée. Floyd."
Le téléphone sonne à nouveau.
Liz : "C'est vous, Lemon ?"
Floyd : Je signe toujours Floydster.
Le téléphone de Liz sonne.
Liz : C'est Jack !
Floyd : Ne réponds pas.
Le téléphone fixe sonne puis l’interphone.
Liz : Mon dieu !
Floyd : Il peut nous voir ?
Liz : L'appel vient de l'intérieur de la maison !
Floyd : Eteinds les lumières et cache-toi.
Le lendemain matin.
Liz : Jonathan, je veux parler à Jack tout de suite.
Jonathan : Il est chez Christie’s. Mais il a laissé ça pour vous.
Liz : Qu'est-ce que c'est ?
Jonathan : Des tickets pour vous et Floyd pour le match des Knicks ce soir.
Liz : Pour moi et Floyd ?
Jonathan : Il a essayé de les déposer chez vous hier soir, mais quelqu'un a prétendu ne pas être à la maison.
Liz : C'est vraiment gentil.
Jonathan : Oui, Floyd à l'air de vraiment lui plaire. Vous aussi, évidemment.
Le soir, au match.
Liz : Ce sont de bonnes places ?
Floyd : Oui. C'est dans un carré VIP, en fait.
Jack : Salut.
Aux studios.
Tracy : Monsieur Geiss, je sais qu'on est en désaccord sur mon projet de film, mais j'espère que ça vous fera changer d'avis. Je vous propose ça.
Tracy montre son film.
Tracy (en Jefferson): Binez cette boue. Mettez m’en sur les cervicales.
Kenneth (en soldat): Monsieur Jefferson, les Anglais nous ont envahis.
Tracy : Amenez-moi mon cheval ! Amenez-moi Caractacus ! Venez.
Voix off : "Dans un monde sans espoir..."
Tracy (en Anglais): Qui sont ces Américains, avec leurs idées ridicules de liberté et d'égalité ?
Voix off : "Un homme déclarera son indépendance pour nous tous."
Tracy (écrivain): Mange ça, Roi George !
Tracy (inventeur): Je l'appellerai Susan !
Tracy (esclave): Je suis enceinte.
Tracy (Jefferson): Quoi ?
Tracy (esclave): Libère-moi et fais de moi ta femme.
Tracy (Jefferson): Il faudra qu'on en reparle.
Voix off : "Nominé aux Source Awards Tracy Jordan..."
Tracy (Jefferson): Tuez-les ! Tuez-les tous !
Voix off : "Récompensé par le MRAP Tracy Jordan..." - "et récompensé par l'Académie des spectateurs..... Tracy Jordan est..."
Tracy (Jefferson): C'est pour vous, Don Geiss !
Voix off : "Jefferson !" - "Noël 2008."
Tracy : Faites-moi descendre de ce cheval.
Tracy : Alors, Monsieur Geiss, qu'en pensez-vous ?
Geiss : Tracy... c'était horrible. La réponse est non. Parlons de "Grosse chienne 2".
Jack est assis entre Liz et Floyd.
Jack : Donc je suis ennuyé, je m'assieds à côté de Don Geiss, et je veux faire bonne impression, alors j'achète quatre bouteilles de ce champagne absolument fantastique. Lemon, vous allez adorer cette histoire.
Liz : Vous me l'avez déjà racontée, Jack.
Jack (et Liz): On est en route pour Tokyo, on est au-dessus de l'océan, et la pression dans la cabine chute. Les masques tombent du plafond, et les bouchons pètent. Je me fiche éperdument des masques, je suis à quatre pattes essayant de remettre les bouchons sur les bouteilles. Et Don Geiss dit : " Voilà un cadre qui sait comment faire baisser ses couts !"
Floyd : C'est excellent. Je vais reprendre des gâteaux au crabe. Liz, tu veux quelque chose ?
Liz : Non merci.
Liz (à Jack): Qu'est-ce que vous faites ?
Jack : Je regarde le match avec vous et Floydster.
Liz : Vous n'avez pas l'impression d'être la 5ème roue du carrosse, Jack ?
Jack : Non, Lemon, vous êtes la 5ème roue.
Liz : Pardon ?
Jack : C'est assez simple. Les hommes recherchent la compagnie d'autres hommes qu'ils admirent, à qui ils veulent ressembler. Floyd, c'est moi il y a 20 ans. Je suis Don Geiss 30 ans auparavant. Dans 20 ans, Floyd sera moi, je serai Don Geiss, et Don Geiss sera mort.
Liz : Qui réfléchit comme ça ?
Jack : Les hommes. C'est pour ça que vous êtes la 5ème roue.
Liz : Restez à l'écart, d'accord ?
Jack : Lemon, êtes-vous en train de me dire de rester éloigné de votre petit ami ? Je ne vous le reproche pas, parce que je peux l'éloigner de vous si je veux.
Liz : C'est ma vie, Jack. Je sais que vous traversez une mauvaise passe. Mais vous ne pouvez pas utiliser Floyd pour vous sentir mieux. C'est injuste.
Jack : D'accord, que diriez-vous d'un partage ? Vous pouvez l'avoir lundi, mercredi et vendredi...
Liz : Pas le vendredi, on a un spectacle. Pourquoi j'ai cette conversation avec vous ? Regardez votre vie, Jack. Elle ressemble à ce carré VIP. C'est extravagant, c'est vide, et ça sent le gâteau au crabe. Trouvez votre Floyd, parce que celui-là est pris.
Liz sort, un serveur apporte un verre à Jack.
Jack : Excellent. Merci
Kenneth et Grizz attendent Tracy.
Kenneth : Monsieur ?
Tracy : Il a dit non. Ensuite il m'a offert 7 millions pour reprendre mon rôle de cacao le chien.
Dot Com : Je vais avoir un iPhone, tout le monde va être jaloux.
Tracy : Non, j'ai refusé.
Grizz : C'est les montagnes russes de l'émotion ici.
Tracy : Ecoutez, Thomas Jefferson a créé son propre pays. Je vais faire mon film. Le financer moi-même, à mes conditions. Qui est avec moi ?
Kenneth : Nous tous, monsieur.
Tracy : Bien, bien. Pour commencer, enlevez ce cheval mort de ma voiture.
Chez Christie’s
Phoebe : Je suis désolée que le Stubbs n'ait pas plu à votre ami.
Jack : Et moi donc.
Phoebe : Vous avez l'air très préoccupé
Jack : C'est que... les gens n'aiment plus les feux d'artifice. Vous le saviez ? Ils m'ont retiré le département micro-ondes. J'ai des problèmes épouvantables avec Lemon. Je mange constamment. Je veux dire, qui a besoin de manger 16 tortillas après minuit ?
Phoebe : Monsieur Donaghy... Jack. Si vous êtes toujours intéressé, il y a autre chose que je voudrais vous montrer, vous pourriez l'apprécier. Il faudrait que nous allions dans un bureau privé. Cette œuvre est très fragile. Très peu de gens l'ont touchée.
Jack : Mon dieu, j'espère qu'on parle de la même chose.
Dans le bureau de Liz.
Jack : On peut discuter ?
Liz : Si c'est à propos de l'autre soir, je ne vais pas m'excuser. Tout ce truc avec Floyd...
Jack : Non, non. Vous avez raison. Je dois faire des changements dans ma vie, tout comme vous. Phoebe et moi nous fréquentons.
Liz : Vraiment ? C'est génial.
Jack : Vous avez un Floydster, et moi aussi.
Liz : Je ne pense pas que Phoebe aimerait être appelée comme ça.
Jack : Mais vous l'appréciez ? Vous approuvez ?
Liz : Quoi ?
Jack : Elle et moi.
Liz : Oui, évidemment.
Jack : Bien.
Phoebe : Bonjour, je suis Phoebe. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais...
Liz : Oui, Phoebe, je me souviens de vous.
Jack : Je peux vous demander quelque chose ? Phoebe, Je veux que vous soyez ma femme.
Liz : Quoi ?
Jack : Voulez-vous m'épouser ?
Liz : Non !
Phoebe : La bague aux rubis et diamants !
Jack : Je l'ai rachetée à cet Emir anonyme.
Phoebe : Comme c'est romantique.
Jack : Désolé.
Phoebe : C'est bon. Mes os, attention.