30 Rock
Episode 212 – Le héros du métro
Transcript by Maluzo - Posted on HypnoSeries
© NBC
Bureau de Jack
Liz : Bonjour Jack.
Jack : J'aide à organiser un dîner-bénéfice pour McCain ce week-end et il y faudrait des femmes. Pour pas que ça tourne en fête géante de la saucisse.
Liz : Je ne sais pas. C'est quoi le comité pour la réinvasion du Vietnam ?
Jack : Dites juste que vous viendrez. Jonathan invite toutes les célébrités républicaines cool.
Liz : Comme qui, Chuck Norris ?
Jack : Non, nous avons eu un différend après mon changement de dojo.
Liz : Désolée, je donnerai d'argent à personne sans une réforme du financement des campagnes. Et j'économise pour un nouvel humidificateur. Le même qui maintient Larry King en vie.
Jack : Et il faudra inviter Le Héros du Métro dans l'émission.
Liz : Qui ?
Jack : Le Héros du Métro. Vous ne regardez pas les infos ?
Liz : Food Network n'a pas de JT.
Jack : Ce gars s'est jeté devant un métro, pour sauver un parfait inconnu tombé sur les voies. Il l'a tiré entre les rails, le métro a frôlé leurs têtes.
Liz : Impressionnant.
Jack : Je sais. Toutes les émissions veulent inviter Le Héros du Métro, mais... on a un avantage.
Liz : Vraiment ?
A la télé
- Pour son courage exceptionnel la ville de New York remet la Médaille de Bronze à Dennis Duffy.
-Merci maire Bloomberger. J'accepte cet honneur de la part de chaque... Stern déchire !
Jack : Dennis Duffy, vendeur de bipeurs et votre ex-petit ami.
Liz : et prédateur sexuel.
Jack : Prédateur sexuel innocenté. Ce n'était qu'un stupide malentendu. Comme la campagne Giuliani.
Liz : Pas question, oubliez ça.
Jack : Soyez professionnelle. On doit tous travailler avec des gens qu'on déteste. Jonathan, pourquoi ne pas mettre encore plus de parfum ?
Générique
Dennis : Je déclare ce magasin ouvert pour toute l'humanité. Hé simplette.
Liz : Denis.
Dennis : Je savais que tu reviendrais.
Liz : C'est pas le cas. Jack m'envoie car il te veut dans TGS.
Dennis : Faux, c'est le destin. Tu m'avais juré que tu ne me reverrais jamais. Mais tout ce truc fou Dennis-Liz, je te prends, je te jette, rien ne peut l'arrêter.
Liz : On a pas de truc fou.
Dennis : Si. On est comme Ross et Rachel, sans le côté gay.
Liz : Je peux emprunter ces ciseaux ?
Dennis : On a toujours su que ça arriverait. Que je deviendrais quelqu'un. J'en reviens pas que ça soit grâce à ça et pas à mon groupe.
Liz : Tu as aussi eu ton heure de gloire, comme prédateur sexuel.
Dennis : Je savais que tu dirais ça. Et c'est trop injuste. Je savais qu'elle avait 18 ans. Elle m'a dit que son ex était asiatique. Et ce truc commence pas avant la fac.
Liz : Alors, tu veux le faire ou pas ?
Dennis : Je sais pas. J'ai pas mal d'offres de JT et d'émissions de danse. Mais comment te dire non ? On pourrait voir où nous mène... cette folle montagne russe Dennis-Liz ?
Bureau de Jack
Jack : Qui est-ce ?
Jonathan : Bucky Bright, M. C'était une grande star de TV des années 40, 50 et de l'automne 72, et il est votre célébrité républicaine pour le dîner McCain.
Jack : Enchanté. Et Bruce Willis ?
Jonathan : Il exigeait de chanter.
Jack : Jim Belushi ?
Jonathan : Il exigeait de chanter.
Jack : Bon Dieu. Le parti est-il si barbant ? Les démocrates ont toutes les bonnes célébrités.
Kenneth : M. Donaghy, ça a été livré pour... Nom d'une pipe, Bucky Bright !
Jack : Vous le connaissez ?
Kenneth : Qui ne le connait pas ?
Jack : La majorité. Je vais vous poser une question. Si M. Bright vous disait de voter républicain, le feriez-vous ?
Kenneth : Non M., je ne vote ni républicain ni démocrate. Choisir est un péché. Alors j'écris juste le nom du Seigneur.
Jack : Ça compte comme républicain.
Bucky : Je ne sais pas si vous le savez, mais je faisais ce bon vieux Soft Shoe dans tous les meetings d'Eisenhower. Un, deux...
Jack : Désolé d'avoir gaspillé votre temps. Kenneth va vous raccompagner.
Bucky : Merci. 30 Rock... J'en aurais à raconter sur cet endroit. Personne ne veut m'écouter à présent.
Kenneth : M. Bright, j'adorerais tout savoir du bon vieux temps.
Bucky : À l'époque, c'était différent. Ils avaient de la classe. On ne portait pas ces t-shirts avec des inscriptions, pas de salopettes ou ce qui s'en rapproche, non M. Les hommes venaient travailler en cravate et chapeau.
Kenneth : Si élégant.
Bucky : On avait des costumes sur mesure avec une place pour un oeillet en boutonnière. Et une poche intérieure avec monogramme pour une pipe à opium et un couteau à cran d'arrêt.
Kenneth : Excusez-moi... Pardon ?
Bucky : Dites-moi, pourquoi ne pas me faire visiter l'ancien studio ?
***
Liz : Ces trucs sont mauvais pour moi. 400% de mon sodium ? Je ne devrais pas en manger.
Jack : Messieurs-dames, voici le plus courageux new-yorkais depuis Bernie Goetz, M. Dennis Duffy.
Cerie : C'est quoi ce trophée ?
Dennis : La Stanley Cup. La récompense suprême du Hockey. Elle et moi, on combat l'illettrisme.
Franck : J'aurais jamais eu le cran de faire ce qu'il a fait.
Liz : Tu peux pas savoir.
Franck : Si. J'ai déja regardé 7 personnes mourir dans le métro.
Jack : Raconte-nous comment c'était. Qu'est ce que tu avais en tête ?
Dennis : C'était tout à l'instinct. J'y voyais tellement clair. Je pensais qu'à Derek Jeter. C'était comme, "Regarde un peu Jeter, tu te crois mieux que moi ?"
Bureau de Liz
Jenna : T'as ramené Dennis.
Liz : Parce que Jack m'y a obligé.
Jenna : C'est que t'avais dit plus jamais, mais le voilà. T'as dit, "Je ne sais pas ce qui me plaît chez lui" mais j'étais là pour votre rencontre. Vous avez cette étrange connexion. Liz, écoute-moi. Dennis est comme cette sous-marque de cheetos mexicains.
Liz : Mes Sabor de Soledad ? Y a que des épiceries espagnoles dans mon quartier.
Jenna : Tu sais que c'est mauvais pour toi, mais tu continues à t'en gaver parce que c'est plus facile que de manger équilibré.
Liz : C'est une métaphore pourrie.
Jenna : Tu mérites un bon repas, Liz.
***
Jack : Tracy. Mon ami. As-tu déjà envisagé d'incarner le visage du Parti républicain ?
Tracy : Quoi ? Oh que non. Un noir supportant les républicains ? Le chaud supporte le froid ? La pluie supporte la terre ?
Jack : Voilà exactement pourquoi ce parti a besoin de meilleures célébrités, et une célébrité noire comme toi pourrait nous mettre en valeur.
Jack : Tu aimes la baisse des impôts ?
Tracy : Si j'en payais, bien sûr.
Jack : La possession d'armes ?
Tracy : Continuez.
Jack : Les droits des États ?
Tracy : J'adore les droits des États.
Jack : Et n'oublions pas que le Parti républicain est celui de Lincoln.
Tracy : Lincoln était républicain ?
Dotcom : En réalité, aujourd'hui ce parti serait méconnaissable pour Lincoln. Il a mené une guerre pour garder l'autorité fédérale sur les états.C'est pas vraiment la décentralisation.
Jack : Dotcom, ce besoin que tu as de jouer l'intello de service est... agaçant.
Dotcom : Ça explique probablement mon célibat.
Tracy : Bon sang. Le Parti républicain semble vraiment en accord avec mon mode de vie. Mais je tournerais le dos à mon peuple en le supportant. Vous me mettez face à un dilemme, Jack Donaghy. Un dilemme.
***
Bucky : À l'époque, on avait pas de groom. On avait des "filles sandwich".
Kenneth : Elles apportaient des sandwichs ?
Bucky : Non, deux types pouvaient les... Mon ancienne loge. Vous savez, ça me rappelle...
Salle des Scénaristes
Dennis : Pour 5$ je le ferai. Simplette, je racontai à ces simplets quand on se foutait de la gueule des joggers au parc.
Liz : "Je vais courir en cercle pour vivre plus longtemps."
Dennis : Attendez un peu. Qui commande une salade au Mc Do ? Tu surveilles ta ligne, chéri ?
Liz : Tu prépares la saison des maillots ?
Toofer : Très drôle.
Liz : Très drôle ? Comment le saurais-tu ?
Dennis : Chef, la fête d'anniversaire qui a commandé le sosie d'Urkell c'est en bas dans le hall.
Liz : Tu vas pleurer ?
Dennis : Ouais, il va pleurer. Donne-lui un peu de salade.
***
Jenna : Elizabeth Conworthy Lemon.
Liz : C'est pas mon 2e prénom.
Jenna : Explique-moi ça.
"Le Héros du Métro, Dennis Duffy et l'actrice Sally Field."
Liz : Divertir l'invité de l'émission c'est agir en professionnelle. Ce n'était pas un rendez-vous. J'ai payé le dîner.
Jenna : Tu payes toujours pour Dennis.
Liz : Il n'a pas droit aux CB, Jenna, son cousin Teddy utilise son identité pour avoir un portable que Teddy ne peut pas payer à cause de l'indien pour qui il travaille... Tu sais quoi, je n'ai pas à me justifier.
***
Kenneth : M., vous êtes de retour.
Bucky : En fait, je ne suis jamais parti. Je me suis baladé dans le bâtiment toute la nuit. Je n'ai rencontré aucune âme vivante, à part, une gigantesque lesbienne. Qui est Conan O'Brien, et pourquoi est-elle si triste ?
Loge de Tracy
En dormant Tracy fait un rêve…
Tracy : Quel est cet endroit ?
-C'est... le purgatoire, Tracy.
Tracy : Richard Nixon ? J'y crois pas, je suis mort. J'ai encore tant de trucs sur ma todo-list. Tant de trucs tout douxque je voulais avoir.
- Tout doux. Il n'est jamais trop tard, Tracy. Tu ne dois pas mourir, ton parti a besoin de toi. On a perdu de notre superbe à cause du gouvernement Bush. Et du Watergate. J'essaie de pas trop parler de ça, ici. Je sais que ça t'inquiète, mais de grands artistes noirs ont été partisans des républicains. Demande à mon vieil ami, Sammy Davis Jr. Sam. Sammy.
-Tracy. Tu dois aider le parti à retrouver ses racines cool.
Tracy : Tu étais républicain ?
- Sans aucun doute. Noir, Juif, borgne, une épouse blanche. On cassait la baraque à l'époque. Aide-nous... à recasser la baraque.
Tracy se réveille
Tracy : J'ai une mission !!!
***
Jack : Dennis.
Dennis : Oui, Jack.
Jack : C'est quoi vos opinions politiques ?
Dennis : Socio-conservateur, fisco-libéral.
Jack : Le Parti républicain aimerait améliorer son image people. Et nous serions ravis, si le Héros du Métro nous y aidait.
Dennis : Pas possible mon gars. J'aiderai pas McCain. Il était dans la Navy. Moi, j'ai failli être un Marine.
***
Liz : D'accord, j'avoue. Hier c'était sympa de dîner avec Dennis.
Jenna : Bon Dieu, Liz.
Liz : Quoi ? J'apprécie pas grand monde, mais ce débilos me fait rire.
Jenna : Mais tu vaux mieux.
Liz : Ah bon ? Je suis peut-être idiote. Je sais que je devrais manger sainement, mais je mange des saloperies. Tu sais à quoi sert mon four ?
Jenna : À chauffer ton jean le matin ?
Liz : Exact, et c'est très agréable.
***
Dennis : Tu sais ce que ça m'a appris ? À suivre mes instincts. C'est la méthode pour avancer. Tu dois savoir de quoi je parle. Tu sens le riche.
Jack : Merci. C'est une distillation de l'eau de cale du yacht de Rupert Murdoch.
Dennis : Il faut être un homme d'action en ce bas monde...Ne pas trop penser.
Jack : Je suis d'accord. L'absence de pensée fait la grandeur de l'Amérique.
Dennis : Ces fringues sont nazes. Je veux une veste en cuir, un t-shirt à tête de mort phosphorescente et un borsalino pour ma tête. Pronto. Ce shooting va être phénoménal.
Jack : Tu es un homme qui sait exactement ce qu'il veut.
Dennis : Absolument.
Jack : Lemon ? Bonne chance.
Dennis : Pas besoin de chance. Elle m'a invité à diner hier.
Jack : Vraiment ?
Dennis : Oui, je suis dans la place. Et quand j'attrape, je ne lâche pas. Comme un orque fou attrape son dresseur au Marineland.
Liz : Toute ma vie, c'est du travail. Pas Dennis Duffy. Pas besoin de me raser, de me laver, pas besoin d'être intello ou sympa. Je peux être moi-même. C'est pas ça l'amour ?
Jenna : Non. L'amour, c'est cacher qui tu es vraiment tout le temps, même en dormant. Se maquiller pour aller au lit, descendre au Mc Do pour faire caca, et cacher l'alcool dans les bouteilles de parfum. C'est ça, l'amour.
Liz : Ça a l'air dur. Être avec Dennis, c'est facile. Si tu te laisses aller, tu te sens engourdie et bien au chaud, et puis tu t'endors. C'est pas si mal.
Jenna : C'est exactement ce qu'on ressent quand on meurt congelé.
***
Bucky : Me voilà.
Kenneth : C'est vous, vraiment ?
Bucky : Oui, moi et les garçons. Bon sang. À l'époque, les hommes étaient des hommes. Si tu voulais faire une chose privée avec un autre homme, ce n'était pas gay. Mais juste deux hommes, glorifiant leur force respective.
***
Tracy : C'est bon. Jacky D, le fantôme de Nixon a convaincu mon fantôme d'aider le GOP.
Jack : Dieu bénisse ce salopard sur écoute, c'est génial. Il faut tourner les pubs de suite. Le dîner McCain a lieu samedi.
Tracy : Génial, mais pas maintenant. Je dois sortir mon portefeuille du grille-pain.
Photoshoot de Dennis à l’extérieur
Dennis : Ça vous va ?
Liz : Peut-être une ou deux sans les pouces en l'air ?
Dennis : C'est mon truc simplette. Peu importe. Je fais juste ma semaine de boulot. Les choses marchent vraiment pour moi. Mon peuple, ma ville, ma femme ? Tout commence à me réussir, car je suis un homme d'action. Je dois arrêter de trop penser comme j'avais l'habitude.
Liz : Tu n'as jamais eu ce problème.
- Dennis : Elizabeth Sarah Lemon...
Liz : C'est pas ça mon 2e prénom.
Dennis : Veux-tu m'épouser ?
Liz : Oh, la vache.
Dennis : Debout simplette ! Allo la Terre ? Tu veux m'épouser ou quoi ?
Liz : Non, pas question. Vous ne connaissez pas ce type. Il n'est pas qui vous croyez.
Dennis : C'est quoi ton problème, Liz ? Je pourrais avoir n'importe qui. Et pas seulement les grosses ou les moches. Tais-toi, la foule. Moi, Héros du Métro, je te commande de te taire. Incroyable. J'ai pas besoin de ça. Une strip-teaseuse m'a fait des avances hier soir. Une blanche.
Liz : Dieu merci, je me suis pas faite avoir, t'es pas un héros, t'es un loser. T'en seras toujours un.
Dennis : Je suis le loser ? Je suppose que c'est moi qui ai raté le palet au match des Islanders.
Liz : Tu crains.
Dennis : Non, toi tu crains. Comme toutes les équipes de New York. Liz, ne dis rien que tu pourrais regretter.
***
Tracy : Mes chers Noirméricans... Je peux dire Noirs-Américains ? Noirméricains, ça n'existe pas.
Jack : C'est génial. Tu es là pour ça.
Tracy : Mes chers Noirs-Américains, le Dr. King a eu un rêve, un rêve que nous partageons tous : bâtir un mur de 60 mètres entre nous et le Mexique. Et il détestait aussi les droits de succession.
Dotcom : Incroyable.
Tracy : Jack, j'ai des doutes.
Jack : Qu'y a-t-il ?
Tracy : J'ai compris. Le Parti républicain c'est moins de taxes, plus d'armes, et pas de taxe dessus.
Jack : Continue.
Tracy : Mais tout le monde n'a pas l'esprit ouvert comme moi. Les Noirméricains voteront toujours démocrate.
Jack : C'est obligatoire, hein Sauf si...
Tracy ; Peuple Noir, ne va pas voter. Ne le fais pas, tout simplement. Le temps perdu pour aller voter, tu aurais pu faire 3 parties de billard. Trois. Et c'est cool. Je suis Tracy Jordan, et j'improuve ce message. Financé par le comité pour la réinvasion du Vietnam.
Jack : Ça fait du bien de se sentir utile ?
Tracy : C'est sur. Mais excuse-moi, Nixon m'a demandé d'enlever des trucs de sa page Wikipédia.
Liz : Désolée, ce truc avec Dennis, ça va pas marcher. Je peux même pas partager une pièce avec ce crétin.
Jack : Gardez ça pour votre blog. Dennis dégage du show. J'ai pris l'Oiseau 112. Winston a composé le 112 avec son bec et a dit "au feu", car il ne savait pas dire "au viol".
Liz : D'accord, mais on a fait la pub pour le Héros du Métro.
Jack : Ses 15 minutes sont écoulées. Si vous pouviez le lui dire, ce serait super.
Liz : Vous ne virez pas Dennis pour me faire plaisir, hein ?
Jack : Bien sûr que si. Je base toutes mes décisions professionnelles sur vous. C'est pourquoi G.E. va mettre en vente la friteuse de poche.
Liz : Ça se vendrait, d'ailleurs.
***
Bucky : Quand on a dessoûlé, on a compris qu'on avait mangé le paon et mis le jambon dans le bureau de Pat Weaver.
Kenneth : M. Bright. Sauf votre respect. Je ne peux plus vous écouter. J'adore la télévision, monsieur, et vous la dénigrez.
Bucky : J'aime aussi la télévision. Mais je vais vous dire. Si vous voulez faire une belle chose, vous devez d'abord la mettre en pièces. Qu'il s'agisse de faire une omelette, un bébé, ou une émission de télé, ça sera tordu à un moment donné.
Kenneth : J'ai peur que le biz ait changé depuis votre époque. Veuillez m'excuser, je vais à Chinatown récupérer des hormones de croissance humaines pour que les tigres de M. Jordan ne voient pas qu'il vieillit... Nom de...
Bucky : Voilà, c'est tordu.
***
Dennis : Un oiseau ?
Liz : Je suis vraiment désolée.
Dennis : Ah bon ? Pourquoi ? Tout ce que tu m'as dit s'est réalisé. Je suis un loser. Le centre commercial a annulé ma venue. Les Mighty Ducks m'en veulent, car j'ai oublié la Stanley Cup dans un bâteau-mouche. Je croyais avoir fait un truc assez bien pour te récupérer. J'imagine déjà la chanson que je vais écrire là-dessus.
***
Bucky : C'est une histoire très perturbante.
Kenneth : Vous dites ça pour me faire plaisir.
Bucky : Non, vous en avez vraiment vu de belles.
Kenneth : Celle-ci sort avec un prédateur sexuel.
Liz : Innocenté. Et on n'est pas ensemble. Tu sais pas de quoi tu parles.
Bucky : Bon sang, voilà une fille sandwich qui n'a pas la langue dans sa poche.
Dans le métro
Dennis : C'était sur un quai comme celui-là. Une nuit comme celle-là.
Liz : Il fait jour. On est à l'intérieur.
Dennis : Tu sais le pire dans cette histoire de héros ? C'est que j'ai vu ce que ma vie aurait pu être. Si le business des bipeurs avait marché, si j'avais pas raté le concours des pompiers.
Liz : T'as raté le concours des pompiers ?
Dennis : Ils sont totalement anti-Irlandais, tu sais. Tu vois, Liz, être avec toi et être un héros sont les deux meilleures choses qui me soient arrivées. Et je, j'espérais juste pouvoir les retrouver.
Liz : Ça va aller. Si on a appris un truc grâce à la télé-réalité, c'est qu'on ne peut pas abattre les gens dépourvus de honte. Je crois vraiment tu vas faire de grandes choses. N'y pense même pas.
Dennis : Aide-moi. Détends-toi. Ça va être génial.
Liz : Ça marchera pas 2 fois.
Dennis : Merde, c'est la mauvaise voie. C'est ce crétin de direct.
Liz : Tu croyais que c'était cette voie ? Connard.
Dennis : Allez. C'est juste une blague.
Liz : Plus jamais ! Jamais !
Dennis : Tu reviendras, Liz Lemon. Tu reviendras. Tu reviendras, simplette.